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Présidentielle 2016/ L’universitaire face aux enjeux et défis de la présidentielle de 2016 : Le MUDeB soutient la candidature de Lionel Zinsou


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«  Un universitaire pour diriger le Bénin à partir d’avril 2016 ! » C’est l’option faite par le Mouvement des Universitaires pour le développement du Bénin (MUDeB) qui a dévoilé ce mercredi 03 février 2016, le nom de cet universitaire : Il s’agit du Prof Lionel Zinsou. C’était au cours d’un café scientifique organisé à l’Amphi FLASH d’Abomey-Calavi, pour partager avec l’opinion des informations et arguments qui fondent de manière objective et scientifique la crédibilité de ce choix. Des mouvements et associations d’Etudiants affiliés apportent un soutien indéfectible à l’élection du candidat Lionel Zinsou.

(De gauche à droite) Les professeurs Bada Dominique, Amouzouvi Dodji, Gbago Barnabé, Placide Clédjo et Dr Patrick Hinnou et Pr Grégoire Pédro.

(De gauche à droite) Les professeurs Bada Dominique, Amouzouvi Dodji, Gbago Barnabé, Placide Clédjo et Dr Patrick Hinnou et Pr Grégoire Pédro.

«L’universitaire face aux enjeux et défis de la présidentielle de Février 2016 » c’est le thème retenu pour ce 2ème Café scientifique organisé par le Mouvement des Universitaires pour le développement du Bénin (MUDeB) qui a décidé d’opiner désormais sur la gestion du pouvoir d’Etat au Bénin à partir de 2016 et ce, dans une pensée critique, objective et prospective de l’avis du Pr Placide Clédjo, Premier Vice-président du MUDeb.

En effet, ce café scientifique se veut être une occasion d’échange en vue de partager avec les universitaires, enseignants et étudiants les raisons qui motivent le choix du candidat Lionel Zinsou.

Quelle est la place d’un universitaire dans la cité ?

D’entrée de jeu, il était opportun de définir l’identité réelle de l’Universitaire, son rôle dans la cité et les enjeux et défis des élections présidentielles. Le Pr Dodji Amouzouvi en focalisant son intervention sur le rôle de l’universitaire, sa fonction, sa vision dans le processus électoral en cours, estime qu’il est un homme transversal, un pignon, un pilier central dans le développement de la nation.

« L’universitaire est un homme ou une femme, instruit, formé et cultivé qui, forcément doit se mettre au dessus de la mêlée ; rester le plus objectif possible dans la communauté en tant que guide ou boussole. C’est aussi l’homme qui voue sa vie à l’éducation et à la recherche pour le bien-être de sa communauté. Au-delà de l’enseignement, l’universitaire est donc quelqu’un qui est fatalement critique, objectif, éclaire dans la neutralité et qui est l’avant-garde de tous les combats (sociaux politiques, économiques culturels ou religieux) de son peuple. Il est donc transversal !»

Enjeux et Défis

Si l’élection présidentielle du 28 février prochain marque la vitalité des Béninois mettant le pays sur orbite démocratique à l’échelle mondiale ; la marche du pays sera inévitablement influencée par de grands enjeux et défis inédits. «Une marche  d’une gravité intrinsèque qui permettra au pays soit de sombrer ou de décoller définitivement. Il n’y a donc pas lieu de s’amuser avec ces élections qui pointent à l’horizon» indique le Pr Amouzouvi.

Il est clair que ces élections marqueront la fin d’un système sous ses mauvaises pratiques : d’où la rupture. Cependant, finir avec un système ne signifie pas finir avec les hommes ; il faudra récupérer le miel de ce système finissant pour pouvoir féconder les actions à venir et corriger le fiel qui s’y trouve. Aussi faut-il un management exceptionnel pour une équité et un partage juste des richesses du pays et pour une unité nationale plus que jamais réalisée.

L’universitaire a donc pour rôle majeur de faire de l’Université, une institution citoyenne qui va au-delà des élections. Il doit élever davantage le niveau du débat afin d’opérer un choix. « Du point de vue conjoncturel et structurel, l’universitaire apparait plus important que le président de la République. Prenons donc conscience de cette importance et assumons notre destin devant l’histoire» martèle le Pr Dodji Amouzouvi.

« Les élections du 28 Février constitue un tournant décisif dans le vivre ensemble des Béninois. Le grand enjeu, c’est de parvenir à rétablir les idées essentielles qui refondent notre société en termes de valeurs et de normes » dira pour sa part Pr Gbago Barnabé, président du MUDeB.

Mais quelle sera la nouvelle vision après les élections ?

Une prise de conscience sur le respect de l’autre et des valeurs morales partagée par le Pr Grégoire Pédro, qui revient sur les conditions optimales d’une bonne gouvernance. Il s’agit d’intégrer les valeurs morales dans la nouvelle façon de voir les choses en appliquant la règle d’or qui consiste en la recherche du bonheur partagé. Point n’est besoin d’aller chercher loin des boucs émissaires pour les problèmes de société auxquels nous sommes confrontés. « La responsabilité est collective ; puisque nous sommes tous complices d’un système caractérisé par la corruption, le fraude, le vol et l’impunité qui règnent en maître. Réconcilions-nous donc et changeons nos cœurs et nos mentalités » appelle Pr Pédro.

Le Pr Dominique Bada a pour sa part insisté sur la culture et les valeurs endogènes sans occulter la contribution de l’universitaire au développement socio-économique, politique et culturel. « La vie humaine est une culture en ce sens que l’homme se distingue et se différencie à travers elle (…) ». « Aussi, le développement ne saurait se concevoir de nos jours sans la recherche scientifique » souligne Pr Bada.

Une prise de conscience qui appelle l’engagement des universitaires, enseignants et étudiants. A ce propos, deux déclarations émanant de l’Association des jeunes chercheurs du Bénin (AJCD), de l’Association des jeunes chercheurs pour la paix et le développement (AJCPAD)  et du Mouvement des jeunes scolaires et Universitaires (MOJESU) et des Forces vives  des Etudiants leaders de l’Université d’Abomey-Calavi (FOVEL) ont été lues pour marquer le soutien sans faille des intéressés au MUDeB pour le choix du candidat Lionel Zinsou.

 

Encadré

Ph;DR- Lionel Zinsou, l'actuel Premier ministre béninois, Candidat à la Présidentielle 2016

Ph;DR- Lionel Zinsou, l’actuel Premier ministre béninois, Candidat à la Présidentielle 2016

Qui est réellement Lionel Zinsou ?

Aux différentes préoccupations des enseignants et étudiants qui aimeraient bien connaître le candidat Lionel Zinsou, ses projets de société et ses ambitions pour le Bénin, les conférenciers y ont tour à tour apporté d’éclairages.

Pour les uns, Lionel Zinsou est « l’un des universitaires du monde à avoir quitté la théorie de l’amphithéâtre pour réussir mondialement dans la pratique, la gestion et le management ». Candidat de la rupture, parce que comparé à ses concurrents les plus sérieux, Lionel Zinsou a une longueur d’avance sur ce qui semble être fondamentaux.

Certes, le fait de venir d’ailleurs est un atout. Un atout qui semble être une faiblesse pour d’autres. « Mais il a la force de pouvoir se démarquer de cet interventionnisme qui pendant longtemps nous a plongé » dira l’autre. « Lionel Zinsou est une signature professionnelle, culturelle, politique et économique en ce sens que face au village planétaire dans lequel nous sommes aujourd’hui, de tous ses concurrents (les plus sérieux), c’est le seul à même de s’assoir à la table des grandes puissances de ce monde, à échanger avec eux dans une relation très claire de vérité et ou de mensonge. Il est capable de dire aux grands de ce monde : « Je sais de quoi vous parlez et vous savez que je sais de quoi vous parlez. Si nous devons mentir, nous nous entendons pour mentir» déclarera le porte-parole du Mudeb pour convaincre l’opinion.

En face de Lionel Zinsou qu’avons-nous ? « Nous avons des gens qui peuvent s’assoir à la table des Grands de ce monde mais à qui on pourrait raconter des histoires avec la bonne conscience que c’est gens-là on les a bluffé sans qu’ils ne sachent effectivement qu’ils sont bluffés ».

Désigné comme « pignon » de l’autre qui va « recoloniser » le pays, etc.  Le Mudeb estime que la  colonisation est la domination d’un pays étranger en une colonie. Et que le contexte actuel avec l’existence d’une flopée de société civile, ne peut permettre un retour en arrière aux 18ème et 19ème siècles ? Pays de service, le Bénin ne dispose pas encore de ressources minières capables pouvant appâter. « Alors, il faut donc cesser de mettre le débat dans une poubelle puante, incapable de nous avancer pour poser les vrais débats qui iraient dans le sens : Que peut-il faire ou apporter au pays? ».

Aline ASSANKPON


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