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Les pays les plus pauvres auront besoin de 1000 milliards $ pour faire face au défi climatique Les 48 pays les plus pauvres du monde auront besoin de 1000 milliards de dollars entre 2020 et 2030 pour mettre en œuvre leurs stratégies de mitigation des effets du réchauffement climatique.


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Ph/DR-: Les pays concernés, ces derniers auront  besoin de 93 milliards $ annuels à partir de 2020, date à laquelle prendront effet les résolutions résultant de la COP 21

Ph/DR-: Les pays concernés, ces derniers auront besoin de 93 milliards $ annuels à partir de 2020, date à laquelle prendront effet les résolutions résultant de la COP 21

Selon un rapport publié par l’International Institute for Environment and development (IIED),  et basé sur les contributions à la réduction de la crise publiés par les pays concernés, ces derniers auront  besoin de 93 milliards $ annuels à partir de 2020, date à laquelle prendront effet les résolutions résultant de la COP 21. Ce montant inclut 53,8 milliards pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et 39,9 milliards $ pour la mise en place des mesures d’adaptation aux changements climatiques.

« Un accord juste et efficace à Paris devrait prioriser l’aide internationale public au financement climat de ce groupe de pays afin de leur permettre mieux résister aux changements à venir. Des mesures devraient également être prises pour leur permettre d’être plus éligibles aux différents investissements qui seront effectués par le secteur privé sur le climat.» a déclaré Andrew Norton, le directeur de l’IIED qui déplorait le fait que ces pays ont accès à moins du tiers de l’ensemble du financement consacré au climat.

Ces pays ne pourront pas mettre en œuvre leurs contributions à la limitation du changement climatique, peut-on lire dans le rapport. Ils auront besoin d’un appui technique et financier, autant de ressources qui devront être pourvues par la communauté internationale.

Ce rapport intervient dans le cadre de la COP 21 où quelques voix discordantes se font déjà entendre. Narendra Modi, le Premier ministre de l’Inde, troisième émetteur de gaz à effet de serre a déclaré dans une tribune parue dans le Financial Times que son pays devrait bénéficier d’un régime de faveur. Selon lui, les négociations devraient laisser « de la place pour la croissance des pays en développement » en n’exigeant pas la fin des énergies fossiles. Une difficulté qui vient s’ajouter aux 12 pays « dissidents » qui n’ont jusque-là pas soumis de proposition à la résolution de cette crise climatique pourtant mondiale.


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