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La Chambre de commerce américaine lance un partenariat économique avec la CEDEAO


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Ph/DR-: Pour favoriser des mesures et des politiques favorables au commerce et à l’investissement, en particulier entre les deux régions

Ph/DR-: Pour favoriser des mesures et des politiques favorables au commerce et à l’investissement, en particulier entre les deux régions

La Chambre de commerce des États-Unis a lancé, le 29 septembre, l’Initiative d’affaires U.S.-CEDEAO (USEBI) – en anglais U.S.-ECOWAS Business Initiative. Comme son nom l’indique, l’initiative constitue un partenariat entre la Chambre de commerce des États-Unis et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), visant à promouvoir les échanges et renforcer les liens économiques et commerciaux entre les États-Unis et la CEDEAO. C’est le premier effort de la sorte entrepris dans la région.

Au-delà des objectifs économiques et commerciaux d’un tel partenariat, ce sont selon la Chambre de commerce américaine également la sécurité et la paix qui devraient bénéficier de cette initiative. « En créant de nouveaux emplois sur le marché du travail, vous évitez de nombreuses préoccupations et aiderez à renforcer la sécurité et la paix dans la région, et c’est également à cela que nous pensons à l’heure de nous engager là-bas », avait déclaré Scott Eisner, vice-président pour les Affaires africaines de la Chambre de commerce américaine, deux semaines avant le lancement formel de l’initiative.

Selon le communiqué de presse publié par la Chambre de commerce américaine, ce partenariat opérera en tant que coalition cherchant à favoriser des mesures et des politiques favorables au commerce et à l’investissement, en particulier entre les deux régions. Il prendra la forme d’une organisation bilatérale composée d’entreprises ouest-africaines et américaines, qui s’engageront pour le renforcement du commerce, la réduction ou l’élimination des barrières commerciales, et pour encourager la compréhension mutuelle de leurs environnements nationaux respectifs en matière de commerce et d’investissement. L’initiative compte atteindre ces objectifs par le développement de politiques de concert avec les branches concernées des gouvernements ouest-africains et américain et les membres de la CEDEAO.

« Nous saluons le leadership des secteurs public et privé d’Afrique de l’Ouest, la Commission de la CEDEAO, et la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie d’Afrique de l’Ouest pour la mise en œuvre des politiques existantes qui promeuvent la compétitivité et permettent un environnement des affaires propice à l’investissement », a déclaré Scott Eisner, selon qui le lancement de l’initiative USEBI constitue « la prochaine étape dans la mise en œuvre d’une harmonisation des politiques en vue d’accroître les intérêts en matière d’investissement dans la région ». « Une meilleure connectivité et une meilleure infrastructure entre les pays africain – comme de meilleurs système de transports – mettrons en place l’environnement pour que les entreprises américains puissent s’engager dans des secteurs clés qui stimuleront la croissance économique dans ces pays de manière mutuellement bénéfique », a-t-il ajouté.
Aller plus loin que l’AGOA

En août, Barack Obama avait donné son feu vert au renouvellement de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), un système de préférences octroyées de manière unilatérale par les États-Unis à 39 pays africains. Selon Eisner, c’est le renouvellement de l’AGOA qui a incité la Chambre de commerce et ses partenaires à passer à la vitesse supérieure dans leurs activités en Afrique de l’Ouest. Si l’importance d’une loi comme l’AGOA est généralement reconnue, nombreux ceux qui souligne que les opportunités offertes par l’AGOA ne sont pas pleinement exploitées. On peut donc également interpréter l’initiative USEBI comme participant d’une tentative d’y remédier, tout en allant plus loin (voir Passerelles, 1erseptembre 2015).

Outre-Atlantique, il existe un sentiment croissant que la libéralisation unilatérale des droits de douanes en vertu de l’AGOA n’est pas un outil suffisant pour délivrer tout le potentiel des relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique. Les initiatives indiquant un intérêt américain à intensifier leurs liens économiques et commerciaux avec l’Afrique sont nombreuses. Au cours du mois de septembre par exemple, plus de 100 entreprises américaines ont pris part à la plus grande mission commerciale en Afrique jamais organisée par le gouvernement américain, intitulée Trade Winds – Africa (voir Passerelles,22 septembre 2015). (Rapport ICTSD).


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