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Interview / Le Vice-président de la BOAD, M. Bassary Touré apprécient la relation entre son institution et le FAGACE


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Après une cérémonie de signature de deux accords avec le FAGACE , la Société AKALYAN et la BOAD, le Vice-président de la Banque ouest-africaine du Développement (BOAD), M. Bassary Touré livre ici ses impressions.

L-integration : M. Touré, vous venez de signer un accord de cautionnement avec le FAGACE, dites-nous comment se porte la relation entre la BOAD et le Fonds ?

Crédit: Polycarpe Toviho: M. Bassary Touré, Vice-président de la BOA

Crédit: Polycarpe Toviho: M. Bassary Touré, Vice-président de la BOA

M. Bassary Touré : Absolument, les relations se passent très bien. Le Directeur général et moi-même venons de rappeler que nous avons 29 projets en commun et plus de 55 milliards de Fcfa de garanties et une mobilisation de quasiment 117 milliards de Fcfa. Donc ça montre l’envergure de cette coopération.

Concernant particulièrement le projet pour lequel nous venons de signer un accord, c’est un bijou, la réhabilitation de l’Hôtel  2 Février. C’est vraiment un projet très important qui va créer plus de mille emplois et développer le secteur touristique aussi.

Quelles sont vos impressions sur le Groupe KALYAN qui va réaliser ces travaux et au profit duquel l’accord vient d’être signé ?

C’est un groupe d’envergure qui est connu sur le plan international. Aujourd’hui, il faut dépasser les frontières linguistiques pour vivre la mondialisation. Bien que le Groupe KALYAN soit de l’Afrique du Sud ou du Kenya montre que de grandes attractions de notre zone par rapport à tous les autres. Donc, c’est un groupe qui est très significatif et je rappelle que dans le cadre de la table ronde qu’on a faite à Dubaï, il y avait beaucoup d’investisseurs. Nous essayons de mobiliser le plus grand des partenaires possibles dans le cadre de Partenariat public-privé (PPP).

Quel est son domaine d’intervention du groupe?

C’est le secteur touristique qui nous intéresse particulièrement.

Avez-vous eu des preuves sur l’expérience de ce groupe ?

Oui ! Vous savez quand nous nous engageons dans des deals ou des coopérations de cette nature, nous essayons de voir la crédibilité de l’opérateur. Nous essayons de voir avec les partenaires techniques où est-ce qu’il a déjà investir, dans les pays d’Afrique australe par exemple et même dans notre sous-région. Nous prenons des informations par rapport à la qualité de l’offre, à la fiabilité du groupe et de son envergure. Et c’est seulement à ce moment-là que nous intervenons avec le groupe. Donc je peux vous dire que c’est un groupe de renommée internationale.

Déjà pour s’attaquer à un hôtel comme l’Hôtel du 2 Février qui est un hôtel d’envergure, je rappelle simplement que c’est un hôtel qui a plus d’une trentaine de suite présidentielle. Combien il y en a dans la sous-région ? Il  n’y en a pas beaucoup. Il faut que ça soit un groupe qui a les reins solides et des réputations solides pour réaliser ce projet.

Quelle est la finalité de ce projet, les retombées pour la population ?

La finalité, c’est notre objectif. Quand nous donnons les chiffres, ce n’est pas les chiffres en soi. Nous voulons voir se traduire dans la réalité, dans la vie quotidienne des gens et sur la croissance économique. Le fait qu’on donne de l’emploi au gens, qu’on réhabilite le secteur touristique, c’est quand-même des revenus qui sont injectés dans l’économie. Donc notre souci premier, c’est que dans le quotidien, le commun des gens sentent qu’il y a une amélioration qui se fait, sinon cela n’aurait aucun sens. Je peux donc vous rassurer là-dessus que sans ces paramètres-là nous ne pouvons pas évoluer. Je suis attentivement par rapport à la croissance, à l’emploi, à la répartition des revenus et par rapport à beaucoup d’autres paramètres.

Propos recueillis : A. A.


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