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COP 21 : des citoyens du monde entier font part de leurs recommandations


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Le 6 juin dernier, 10 000 ressortissants de 83 pays se sont retrouvés lors d’une réunion virtuelle via Skype pour participer à un débat en prélude au COP 21 avec, pour objectif final, de transmettre aux dirigeants les recommandations des citoyens lambda par rapport au climat. « Le citoyen n’est pas associé aux discussions de la COP 21. Il y a bien des ONG qui participent au débat, mais sont-elles représentatives ?» se demande Christian Leyrit (photo), président de la Commission nationale du débat public, l’un des organisateurs du débat en France.

PH:dr-: Christian Leyrit, président de la Commission nationale du débat public

PH:dr-: Christian Leyrit, président de la Commission nationale du débat public

Sur les cinq continents, 100 personnes représentatives des réalités sociodémographiques nationales participent à des tables rondes où elles se prononcent sur plusieurs questions telles que le caractère contraignant ou non des accords, les types d’énergies à favoriser ou encore le genre de financement le plus adapté. Les résultats de chaque pays sont ensuite compilés et affichées en temps réel.

Par exemple, 85% des Tchadiens participants sont inquiets des effets du changement climatique. Le continent qui est en effet l’un des plus touchés par les changements climatiques abrite 32 des 83 pays qui étaient réunis. Les Tunisiens quant à eux voient en ces défis, une opportunité pour changer les modes de vie des populations.

De façon plus générale, 80% des sondés se sentent très concernés, par les changements climatiques et 58% plaident pour une augmentation des subventions réservées aux énergies renouvelables. Les résultats définitifs de cette rencontre seront présentés à Bonn en Allemagne, le 10 juin prochain.

« Cette consultation donne beaucoup d’espoir aux participants qui avaient au départ peu conscience des conséquences du réchauffement climatique. Des sujets très peu portés par nos dirigeants qui n’en font pas une priorité.» déclare Claude Iluta, un participant de la République démocratique du Congo.

« Pour que ce travail porte des fruits, il va falloir trouver un bon équilibre entre ce qu’il y a de commun et ce que chaque pays a apporté en terme de réflexion différente.» avertit le politologue Stéphane Rozes. (Agence Ecofin)


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