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Industrie : Le Ghana étend le rationnement d’énergie au secteur de l’agro-industrie


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La compagnie ghanéenne d’électricité a indiqué dans un communiqué publié sur son site internet qu’elle étendra son rationnement dans la distribution d’électricité à des usines dont certaines appartiennent à des filiales des géants mondiaux de l’agro-industrie. On retrouve ici les filiales de Coca-Cola, Fan Milk, Nestlé, Unilever SabMiller.

PH:DR- La compagnie ghanéenne d'électricité veut étendre son rationnement dans la distribution d'électricité

PH:DR- La compagnie ghanéenne d’électricité veut étendre son rationnement dans la distribution d’électricité

Selon un calendrier qui départage les différentes usines en trois grand groupe (A,B et C) l’électricité sera coupée durant 48 heures d’affilée et remise 6 jours de suite, a précisé le communiqué de l’opérateur qui a définitivement du mal à satisfaire la forte demande en énergie qui caractérise aujourd’hui l’économie ghanéenne.

Dans un contexte marqué par une forte inflation et le recul de la croissance, ce défi énergétique risque d’être un problème supplémentaire sur la rentabilité des entreprise qui y opèrent. Chez Nestlé on fait déjà savoir, que la situation qui est assez morose au Nigeria et au Ghana, risque d’affecter les résultats annuels.

La Société Financière Internationale (SFI) et le groupe bancaire Standard Chartered Bank ont œuvré à mobiliser un total de 292,5 millions $, pour soutenir la construction par l’entreprise Azura Power West Africa Ltd d’une nouvelle centrale thermique qui aura une capacité de 450 mégawatts, avec pour but de renforcer son offre en énergie électrique.

Pour sa part, la contribution de la SFI, la branche de la Banque mondiale qui s’occupe du financement du secteur privé, a apporté une contribution de 80 millions $ (50 millions $ en equity et 30 millions $ en prêts subordonnés). D’un autre côté, elle a, avec le fonds néerlandais de développement (FMO), mobilisé une partie (177,5 millions $) d’un financement de 212,5 millions $, encore nécessaires au projet.

Le reste du financement a été apporté par le groupe britannique Standard Chartered Bank et le sud-africainRand Merchant Bank, une facilité garantie par l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA), une autre branche de la BM.

Pour sa part, la First City Monument Bank gère une facilité libérée en devises locales (nairas).

Première puissance économique du continent africain, le Nigéria doit cependant faire face à un gros défi énergétique et de nombreuses initiatives ont été lancées dans le domaine avec le concours, tant des banques locales que des partenaires financiers étrangers. Ce n’est pas la première fois qu’on note un engagement de la SFI et de Standard Chartered Bank dans un projet de centrale à gaz dans la région. Dans le Cameroun voisin, les deux organisations ont aussi joué un rôle important pour la construction à Kribi d’une centrale thermique à gaz livrée en 2012. (Agence Ecofin)


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