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Le gouvernement ghanéen veut revenir sur le marché de l’appel public à l’épargne


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Le gouvernement ghanéen pourrait désormais recourir à des appels publics à l’épargne sur le Ghana Stock Exchange pour mobiliser les ressources dont il a besoin, avec des maturités s’étalant sur les moyens et longs termes, si le projet annoncé par le ministre en charge des finances lors de la présentation du budget reçoit l’assentiment des parlementaires.

Le gouvernement ghanéen a l'intention de dynamiser le marché financier où les volumes d’échange restent assez faibles

Le gouvernement ghanéen a l’intention de dynamiser le marché financier où les volumes d’échange restent assez faibles

Les détails de la nouvelle approche n’ont pas été donnés, mais selon des propos rapportés par Bloomberg, Michael Cobblah, le président de la commission en charge du marché obligataire, a fait savoir que cette approche concernerait les emprunts ayant une maturité se situant entre trois, cinq ans et plus, citant les exemples du Cameroun, de la Côte d’Ivoire ou encore du Burkina Faso, qui ont souvent  recours à des appels publics à l’épargne, pour mobiliser des financements dans les mêmes conditions.

Les objectifs mentionnés pour expliquer une telle stratégie sont une volonté de dynamiser le marché financier où les volumes d’échange restent assez faibles. Mais dans les faits le compartiment obligataire du Ghana Stock Exchange est déjà dominé par les emprunts publics et il n’y a pas un si grand dynamisme. Cette bourse des valeurs affiche une progression annuelle de 6,5% depuis le début de l’année, mais avec des volumes d’échange trop faibles

Un avantage à aller sur le marché financier sera celui de la réduction attendue sur les coûts des emprunts, et l’obtention de ressources sur des termes plus longs. En 2014 la maturité la plus longue qui ait été obtenue pour ce pays en crise monétaire,  était de trois ans, pour un taux de 24,5%, bien plus cher que celui que peut offrir la bourse des valeurs.

Aussi les besoins de financement du pays, la persistance d’un déficit extérieur important rendent désormais difficiles des levées de fonds auprès de la banque centrale déjà sous pression. Dans tous les cas, un secteur qui lui devrait tirer profit de cette orientation de la politique d’endettement du gouvernement ghanéen, est celui des prestataires des services d’investissements, qui verront l’enveloppe des arrangements financiers gonfler de manière significative. (Agence Ecofin)


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