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L’Etat camerounais recherche 21 milliards de FCfa pour injecter dans 5 entreprises publiques


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Sur les 150 milliards de francs Cfa recherchés par l’Etat du Cameroun par appel public à l’épargne lancé le 24 novembre 2014, plus de 63 milliards de francs Cfa sont destinés au financement de la construction ou la réhabilitation des infrastructures routières.

Selon le FMI les entreprises publiques sont des gouffres à sous malgré les perfusions financières…

Selon le FMI les entreprises publiques sont des gouffres à sous malgré les perfusions financières…

Dans le même temps, renseigne la note d’information du gouvernement, 40,8 et 25 milliards de francs Cfa sont respectivement destinés aux projets énergétiques et portuaires, tandis que 21 milliards de francs Cfa serviront à financer les «participations de l’Etat» dans cinq entreprises publiques.

Il s’agit notamment de Camair Co, la compagnie aérienne nationale, qui vit presqu’exclusivement sous assistance financière du Trésor public. Elle recevra une enveloppe de 3 milliards de francs Cfa.

2,04 milliards de francs Cfa seront affectés à la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), dont les performances sont plombées depuis quelques années par les tissus de contrebande en provenance de Chine.

Le Parc national du matériel de génie-civil (Matgénie) recevra un peu plus de 2,5 milliards de francs Cfa, certainement pour accroître son parc à engins lourds.

Restent 2,5 et 11 milliards de francs Cfa respectivement pour EDC, le bras séculier de l’Etat dans les infrastructures énergétiques, et Camwater, qui gère les infrastructures en matière de distribution d’eau dans le pays.

Ces transferts de fonds aux sociétés d’Etat ne devraient pas plaire aux institutions financières internationales telles que le FMI, qui ont fait remarquer dans un récent rapport sur le Cameroun que ces entreprises publiques, généralement qualifiées de gouffres à sous, obtiennent de piètres résultats», malgré les perfusions financières étatiques. Aussi, le fonds a-t-il suggéré au gouvernement d’assortir ses subventions aux sociétés d’Etat de cahiers de charges plus rigoureux, de manière à les contraindre à la performance.


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