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Droit des affaires / Querelle des agrumes : Pretoria veut traîner Bruxelles devant l’OMC


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La querelle relative aux exportations sud-africaine d’agrumes dans l’Union Européenne connaîtra-t-elle l’arbitrage de l’organisation mondiale du commerce (OMC) ? C’est l’option que préconise Rob Davies (photo), le ministre sud-africain de l’industrie, qui souhaiterait voir les Etats-Unis et l’Argentine se joindre à la nation arc-en-ciel pour ce recours.

Rob Davies, le ministre sud-africain de l’industrie

Rob Davies, le ministre sud-africain de l’industrie

En effet, explique-t-il, les deux pays ont été déjà victimes de la législation phytosanitaire de Bruxelles. Une législation, qui, précise-t-il, n’a d’autre but que de de protéger le marché européen de la concurrence. « Nous ne pouvons pas rester inactifs alors que nous somme sur le point de perdre 10 à 15% de nos exportations, même si je pense que c’est ce qu’ils désirent afin que certains de leurs acteurs reprennent nos parts de marchés.» a-t-il déclaré.

La querelle qui oppose Pretoria à Bruxelles porte sur les exportations d’agrumes sud-africaines, qui sont atteintes de la maladie de la tâche noire ou Citrus Black Spot (CBS), une affection qui ne rend pas la consommation de ces fruits dangereuse pour l’homme.

L’année dernière, Bruxelles avait temporairement interdit les importations d’agrumes sud-africaines avant de procéder à la réouverture son marché à ces fruits, à la condition que le pays adopte des mesures phytosanitaires plus strictes. Une exigence qui avait imposé à Pretoria l’injection de sommes plus importantes dans l’acquisition de fongicide pour la campagne 2014.

En dépit de ces investissements, l’UE a déjà intercepté quelques chargements de fruits infectés cette année, et a menacé de bannir définitivement les importations sud-africaines. Récemment, les producteurs d’Afrique du Sud ont décidé une interruption volontaire de leurs exportations afin d’éviter une pareille sanction. (Agence Ecofin)


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