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Le Maroc a vocation à intégrer le club des «pays émergents», selon Mohammed VI


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Le souverain marocain Mohammed VI a estimé, le 20 août, que son pays avait vocation à intégrer le «club des pays émergents», indiquant que les prochaines années seraient «décisives pour ne pas manquer ce rendez-vous avec l’Histoire». «Notre modèle de développement a atteint un niveau de maturité qui l’habilite à faire une entrée (…) méritée dans le concert des pays émergents», a-t-il déclaré à l’occasion de la «Fête de la Révolution du roi et du peuple»

«L’économie nationale a connu une transformation profonde dans sa structure et une grande diversification dans ses secteurs productifs», a ajouté Mohammed VI, indiquant que le Maroc a réalisé ces dernières années «un taux de croissance élevé et constant (…) en dépit des retombées de la crise mondiale».

Le roi du Maroc a aussi énuméré les réussites de son pays, citant notamment le développement des infrastructures, une amélioration du climat des affaires, la création de «pôles compétitifs» et l’essor des énergies renouvelables.

Le souverain matocain, le Roi Mohamed VI

Le souverain matocain, le Roi Mohamed VI

«Les prochaines années seront décisives pour préserver les acquis, corriger les dysfonctionnements et stimuler la croissance et l’investissement», a toutefois prévenu le roi, appelant à ne pas céder «à l’autosatisfaction». «Soit l’économie marocaine devient une économie émergente grâce à ses potentialités et à la coordination des énergies de toutes ses composantes, soit elle manquera son rendez-vous avec l’Histoire», a-t-il encore souligné.

Pays de 35 millions d’habitants, le Maroc a connu ces dernières années des taux de croissance compris entre 2% et 5%, malgré la crise en Europe, son principal partenaire. Son économie demeure toutefois grandement tributaire du rendement du secteur agricole, qui représente près de 20% du PIB.

Depuis l’accession de Mohamed VI au trône en 1999, le royaume chérifien s’est lancé dans la constitution de grands pôles industriels, dans l’automobile (Tanger-Melloussa) ou encore l’aéronautique (Casablanca-Nouaceur), sans parvenir néanmoins jusque-là à résorber un chômage massif chez les jeunes (près de 30%, contre 10,2% sur l’ensemble de la population).


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