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Bourses : Performances positives des produits CGF Bourse grâce au marché obligataire soutenu de l’UEMOA


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Les différents produits de placement de CGF Bourse, un des intermédiaires actif sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), ont globalement affiché une progression positive au cours du premier trimestre 2014, soutenue notamment par la hausse des émissions obligataires et une gestion prudente des actifs. En effet, le marché financier  de la sous-région UEMOA aura été une importante source de financement pour ses Etats membres  au cours du premier trimestre, avec un total de 675 milliards de FCFA qui y ont été mobilisés sous la forme d’emprunts obligataires.

Ph: DR  Marie-Odile Sène-DG du CGF Bourse

Ph: DR Marie-Odile Sène-DG du CGF Bourse

Relevons aussi, que  la Banque Centrale d’Afrique de l’Ouest  a réduit ses taux directeurs de 25 points de base, facilitant le recours au refinancement de court terme par les Etats auprès des banques, avec notamment  399 milliards de FCFA de bons du trésor émis, et souscrits à un taux moyen de 5,5% et une maturité moyenne de 1 an . Enfin, la BRVM a terminé le trimestre sur une hausse de sa capitalisation boursière à 5,8 milliards de FCFA. Au 31 mars 2013, cet indicateur affichait 5,6 milliards de FCFA.

Dans ces conditions, on apprend que le fonds commun de placement (FCP) Horizon de CGF Bourse a  gagné 2,05 % durant cette période. La performance cumulée du fonds depuis son démarrage est de + 61,59%, et l’actif net a gagné 28% en trois mois. Il est constitué de 42,7% d’obligations, 47,8% d’actions et 9,4% de liquidités.

Pour sa part, le fonds de placement Quiétude termine sa première année à fin mars 2013, sur une performance de  +5%, malgré une tendance baissière des taux de court terme au niveau de le Banque centrale. Or, durant le premier trimestre, les investissements de ce fonds se sont orientés globalement vers le court terme.

Le FCP Avantage (constitué à 67,5% d’obligations, 18,3% d’action et 12% de liquidité), a achevé le premier trimestre 2014 sur une performance de 1,44%. Il clôture ainsi sa première année d’existence sur une performance globale de 15,99%. CGF Bourse explique que cela est à mettre à l’actif des plus-values réalisées sur le compartiment actions, particulièrement dans les secteurs bancaires (très actives dans les bons et obligations du trésor) et services publics (Onatel et Sonatel notamment).

« Le compartiment obligataire a profité des opportunités du marché  en investissant particulièrement sur les titres d’État avec un taux moyen de 6,5% » ajoute la société de Bourse. Au terme d’une année d’existence,  le FCP Croissance a affiché une performance de 20,8%, soutenue là aussi par le secteur des banques et des services.

Malgré ces performances plutôt positives, CGF Bourse, qui n’a pas donné d’indicateurs en valeurs absolues, reste assez prudent sur les perspectives à court terme, rappelant ainsi que les performances passées ne préjugent pas des futures. Une précaution qui ne manque pas de pertinence. Passé les anticipations sur les résultats annuels, notamment des poids lourds comme Sonatel  ou Onatel, la capitalisation boursière qui avait explosé fin janvier jusqu’à atteindre plus de 6000 milliards de FCFA est en recul, et a terminé au mois d’avril à 5,7 milliards de FCFA.

Rien ne laisse présager que les choses iront mieux sur le court terme, surtout avec l’intérêt que suscite le compartiment obligations. En effet, la capitalisation boursière des obligations a terminé le mois d’avril à 1,2 milliard de FCFA contre 1,1 milliard au mois de mars. Les obligations devraient continuer d’attirer l’intérêt des investisseurs. L’environnement économique dans la sous-région est positif,  et les Etats devraient continuer d’emprunter. UEMOA titres annonçait en début d’année des intentions de mobilisation sur le marché local de plus de 2000 milliards de FCFA. Les banques devraient donc continuer d’être des valeurs attractives tout autant que les services.

Petit bémol toutefois, si les bons du trésor suscitent beaucoup d’engouement, ce n’est pas forcément le cas pour les emprunts obligataires, dont les taux de souscription moyens n’auront été que de 65% au cours du premier trimestre. On peut toutefois rester optimiste sur une amélioration de ce taux de participation, vu que la frénésie des prises de bénéfices sur le compartiment action est actuellement passée.

Pour sa part CGF Bourse n’attend pas seulement les améliorations de la conjoncture et organise depuis le 7 mai (jusqu’au 16 courant), des journées portes ouvertes dans ses locaux à Dakar. Objectifs mieux faire connaitre ses produits aux potentiels investisseurs. L’initiative n’est pas de trop, Dakar ayant inauguré sa propre salle mes marchés récemment. (Agence Ecofin)


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