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BRVM / Présentation du Bilan Année 2013 et Perspectives en 2014 : Plus de performances pour le marché financier en 2014


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A la journée des médias, édition du Bénin, la Directrice de l’Antenne nationale de Bourse au Bénin, Mme Pauline Atioukpe Hountondji, a eu l’opportunité de présenter le bilan des activités de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) au cours de l’année 2013 et les perspectives pour 2014.

Mme Pauline Atioukpé Hountondji, Directrice de l’Antenne nationale de la BRVM au Bénin.

Mme Pauline Atioukpé Hountondji, Directrice de l’Antenne nationale de la BRVM au Bénin.

Cette présentation axée sur six points, se décline comme suit : l’évolution du marché primaire du marché financière régionale, l’évolution de la BRVM, l’évolution du Dépositaire central / Banque de règlement (DC/BR), la position de la BRVM parmi les bourses africaines, les faits majeurs qui ont marqué l’année 2013 et les perspectives pour cette année 2014.

Evolution du marché primaire

Selon la Directrice de l’Antenne nationale, de 1998 à 2013, la BVRM a eu plus de 250 opérations pour une valeur de 3.241,46 milliards de Fcfa répartis comme suit par rapport à l’évolution du marché primaire : les emprunts publics et privés qui sont allés jusqu’à 911 milliards avec une progression de près de 28 % ; les Etats membres ont taillé la part du lion avec 1700,36 milliards avec une progression de 52,46 % ; les offres publiques 621,96 milliards soit un taux de 19,19% et les placements étrangers d’une valeur de 8,07 milliards soit 0,25 %.

Concernant les émetteurs, on en distingue plusieurs. A la date d’aujourd’hui, 37 actions sont côtés sur le marché de la BRVM. Ces émetteurs sont classés par secteur d’activité : le secteur industrie compte 10 grandes entreprise ; le secteur public 04 ; les Finances 08, les transports 02 ; l’agriculture 04 ; la distribution 06 et un autre secteur qui compte une seule entreprise. Le marché des obligations quant à lui, compte actuellement 35 lignes obligataires.

Evolution des indices sectoriels en 2013

Les indices sont des éléments qui servent à apprécier les performances d’un marché selon Mme Atioukpe. Il y a la capitalisation et le volume des transactions. A la BRVM, on distingue la BRVM 10 c’est-à-dire l’indice des 10 meilleures sociétés et la BRVM composite qui regroupe toutes les sociétés cotées. L’analyse des tableaux sur l’évolution des indices laisse noter que de 2008 à 2013, l’indice a connu des points de hausse avec une progression de 28,25% pour la BRVM 10 et 30,22% pour l’indice composite. Soit un taux de progression de plus de 35,66% et de 40,64%.

Le secteur transport a battu le record avec plus de 126,219 % au niveau des indices par secteur d’activité tandis que le secteur de l’agriculture a connu une régression de 6,54 % en 2013.

Concernant la capitalisation boursière qui est le second indicateur de performance, on observe de 2008 à 2013, on note une hausse très sensible avec un fait marquant avec la BRVM qui a franchit la barre des 4000 milliards Fcfa  au 31 décembre 2012. Encore, le 25 mai 2013, il y a eu le franchissement de la barre de 5000 milliards Fcfa ; on peut donc déduire que le marché a été très performant en 2013 et la variation a été de 29,12%. Quant à la capitalisation boursière, (troisième indicateur d’une bourse), elle a connu une progression de 41,10% pour l’année 2013 alors qu’avant cette période, elle était de 29,12. Pour le total des obligations, des actions, la variation et la progressions a été de 39% sur l’année 2013.

Le volume des transactions

Le plus souvent, la bourse est appréciée à travers le volume des transactions qui montre si le marché est vraiment liquide. A cet effet, on observe sur le tableau de la présentation que les marchés ont progressé sur plus de 33 % en 2013. Toujours au niveau des transactions, en termes de volume, cinq titres ont été actifs et en termes de valeurs cinq titres sont également actifs. Le titre le plus actif en termes de volume est celui de ETI TG et SONATEL SN est le titre le plus actif en termes de valeur.

Malgré qu’il y ait eu de performances au cours de l’année 2013, on a noté quand même toujours dans l’évolution de la BRVM, les plus fortes hausses et les plus fortes baisses. En 2013, Uniwaw CI bât le record avec + 5502 % tandis que le Trituraf s’est retrouvé totalement en baisse avec moins de 38,75 %

Les nouvelles admissions

Durant la période 2013, la BRVM n’a pas reçu de nouvelles admissions au niveau des actions ; cependant, on a noté deux (02) émissions additionnelles pour 16,55 milliards d’actions. Pendant la même période, la bourse a enregistré Onze (11) nouvelles admissions pour 437,77 milliards de Fcfa en 2013 pour les obligations.

Aussi des emprunts arrivés à maturités pour 200 milliards de Fcfa on été radiés. Et par rapport aux opérations sur titres, en novembre 2013, les actions ONAGEL GF ont été fractionnées à raison de 10 actions nouvelles pour une action ancienne.

Top 20 des capitalisations boursières en 2013

Le Top 20 des Capitalisations s’est effectué avec 20 sociétés de plus de 100 millions de dollars de capitalisation ; ce qui veut dire que la BRVM a réalisé une très belle performance en 2013  avec ce seuil d’investissement. A ce niveau,  c’est la SONATEL SN bat le record avec 2.005.000.000.000 de Fcfa et la Bank of Africa Bénin est la 20 ième  sur la liste avec un montant de 60.587.170.200 Fcfa. (Voir le tableau en Encadré ci-dessous)

Tout comme la capitalisation, le « Price Erning Ratio » (PER) ; un indicateur qui guide les investisseur dans le choix des sociétés. On a noté Neuf (09) Sociétés avec un Per de moins de 12, ce qui représente un potentiel de croissance élevé.

Positionnement de la BRVM parmi les Bourses africaines

Quand on observe le Top 18 des Bourses africaines suivant la capitalisation boursière au 9 janvier 2014, la BRVM occupe le 6ème rang sur 18 entre Nairobi et la Bourse de Tunis avec une capitalisation de 5.432.335 milliards de Fcfa. Une place très importante, selon Mme Atioukpé Hountondji.

Le top 18 de la performance des indices des bourses africaines, la BRVM n’est pas du reste, elle occupe toujours la 6ème place entre la Zambie et le Kenya.

Les faits majeurs en 2013

Entre autres, on peut retenir le passage de fixing (depuis 1998) en cotation en continu intervenue le 16 septembre 2013. Il s’agit d’un changement de cotation qui a permis aux investisseurs étrangers d’intervenir sur le marché financier. Ensuite, la visibilité internationale, les relations avec les associations professionnelles ; le renforcement de la cote et le développement de la culture.

Ph: DR - La direction générale de la BRVM à Abidjan

Ph: DR – La direction générale de la BRVM à Abidjan

Les Perspectives pour 2014

Plusieurs actions majeures sont prévues pour l’année 2014 ; notamment : l’admission de nouvelles sociétés aux 1er et 2ème compartiments qui existent depuis la création de la BRVM ; la mise en place du 3ème compartiment prévue pour décembre 2014. (Ce 3ème compartiment permettra d’amener beaucoup d’entreprises à la bourse, surtout les PME et PMI avec des conditions beaucoup plus souples et plus rassurantes). Il y a aussi la mise en production du nouveau logiciel du Dépositaire Central /Banque de règlement  pour le rendre beaucoup plus performant ; l’étude pour la mise en place des prêts et emprunts de titres ; la poursuite des travaux d’intégration avec les bourses de la Cedeao démarré en 2013  avec les bourses du Ghana et du Nigeria ; l’organisation d’un séminaire régional d’analyse et de recherche pour les Sociétés de gestion d’intermédiation (SGI) et enfin la signature de convention avec les Chambres de Commerce des pays membres.  Avec l’installation récente du bureau de la chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, le Bénin à l’instar de la Côte-d’Ivoire et du Togo, signera cette convention probablement cette année 2014.

De ces différentes analyses, on retient en gros, que la BRVM a été très performante en 2013 et on espère bien qu’avec les actions en cours, elle sera plus performante en 2014.

Encadré:

Evolution de la BRVM : Top 20 des capitalisations boursières en 2013

Rang Sociétés

Capitalisation boursière au 31/12/2013

1er Sonatel  SN

2 005 000 000 000

2e ECOBANK TRANS.INCORP.TG

919 662 535 230

3e Solibra CI

329  216 800 000

4e SGB CI

233  333 325 000

5e Onatel BF

207 400 000 000

6e Bollore Africa Logistics CI

174 192 960 000

7e CIE CI

173 600  000 000

8e Saph CI

173  283 273 900

9e PALM CI

162 322  818 000

10e Total CI

117 738 192 000

11e SOGB CI

115 569 844 000

12e Sitab CI

110 961 900 000

13e BICICI

100 000 020 000

14e Bank of Africa BF

81 000 000 000

15e VIVO Energie CI

  75 852 000 000

16e SODE CI

73 440 000  000

17e NESTEL CI

71 728 800 000

18e CFAO CI

71 097 784 800

19e UNILEVER CI

 66 839 900  000

20e Bank Africa Benin

60 587 170 200

 

Aline ASSANKPON

 


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