Bolloré se sent « en position de force » pour tirer parti de l’industrialisation africaine

Dans un contexte d’expansion des échanges commerciaux entre pays africains, le groupe Bolloré veut investir dans des projets ferroviaires.

PH: DR – Dominique Lafont, directeur général de Bollore Africa Logistics

« L’investissement industriel devrait augmenter rapidement en Afrique durant la prochaine décennie, les sociétés internationales déplaçant leur production au plus près d’un marché qui représente des centaines de millions de consommateurs » a déclaré Dominique Lafont (photo), directeur général de Bollore Africa Logistics, selon des propos rapportés par Reuters. « Plus d’investissement industriel implique une croissance des échanges entre pays africains… Nous sommes en position de force pour développer notre réseau africain et capitaliser sur cette tendance » a-t-il ajouté.

Selon Reuters, Bollore Africa Logistics gère déjà deux réseaux ferroviaires en Afrique, l’un au Cameroun et l’autre qui relie la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, avec pour objectif de prolonger la ligne jusqu’au Niger. La filiale du groupe Bolloré estime contrôler également 13% du marché de la logistique portuaire en Afrique.

A noter qu’en ce début d’année 2014, Bollore Africa Logistics a échoué dans l’obtention de deux concessions portuaires : celle du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, au Cameroun, qui pourrait revenir à son rival Necotrans, et celle du terminal à conteneurs de Matadi, en DR Congo, qui a été attribuée au groupe philippin ICTSI.