Lancement du Budget général de l’Etat / Gestion 2014 : pour une gestion optimale de la loi de finances

1.127.502 milliards de Fcfa, c’est le montant du Budget général de l’Etat dont l’exécution pour la gestion 2014 vient d’être lancée ce mardi 21 janvier 2014 à la salle de conférence de la Direction générale des Impôts (DGID).  C’est le ministre de l’Economie et des Finances, Jonas Gbian qui a présidé les cérémonies du lancement officiel de cette loi de finances avec à l’appui la présentation des mesures et modalités d’exécution du budget en présence de tous les acteurs de la chaîne des dépenses.

Après le rejet du vote du Budget général de l’Etat (BGE), gestion 2014 par l’Assemblée nationale ; la Cour constitutionnelle a prononcé quant à elle, l’annulation du rejet du budget pour inconstitutionnalité de la procédure.

Le Chef de l’Etat, dans le souci d’éviter le blocage des Institutions, la non perception des impôts et taxes au titre de l’année budgétaire 2014 et le non respect des engagements pris tant au niveau communautaire qu’international, a donc pris l’ordonnance n°2014-01 du 02 janvier 2014 portant loi de finances pour la gestion 2014 pour exécuter le Budget 2014 conformément aux dispositions de l’article 110 de la Constitution.

Sur le fondement de l’alinéa 2 du même article, le Gouvernement a demandé à la représentation nationale l’ouverture d’une session extraordinaire pour la ratification sous quinzaine de l’ordonnance.

Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Jonas Gbian, cette demande  a reçu l’avis favorable de l’Assemblée nationale et a donné lieu à la Loi n° 2014-01 du 16 janvier 2014 portant ratification de l’Ordonnance n° 2014-01 du 02 janvier 2014 portant loi de finances pour la gestion 2014. Un processus qui finalement a conduit au vote du budget général de l’Etat, gestion 2014 dont l’exécution vient d’être lancée officiellement.

En effet ce budget, gestion 2014 est équilibré en ressources et en emplois à la somme de 1.127.502 milliards de Fcfa. Les crédits inscrit audit budget se présentent par grandes masses comme suit : Dépenses ordinaires, 712,255 milliards de Fcfa ; Dépenses en capital, 297,8 milliards de Fcfa ; Autres dépenses 49,8 milliards de Fcfa.

Les ressources intérieurs (à mobiliser au moyen des impositions et perceptions de droits divers) s’établissent à 873.933 milliards de Fcfa contre 796.060 milliards de Fcfa en 2013 ; soit une augmentation de 77.873 milliards de Fcfa correspondant à un taux d’accroissement de 9,8%.

Les charges qui constituent l’expression des ambitions du Gouvernement se chiffrent quant à elles à 1.127.502 milliards de Fcfa en 2014 contre 1.044.494 milliards de Fcfa de prévisions en 2013, soit une augmentation de 83,008 milliards de Fcfa correspondant à un taux d’accroissement de 8 %.

Le besoin de financement ressort 253,569 milliards de Fcfa et se trouve en augmentation de 5,135 milliards de Fcfa par rapport à celui de 2013 qui était de 248.434 milliards de Fcfa, soit un taux d’accroissement de 2,1 %.

« Ce besoin sera non seulement couvert par les ressources du marché financier et celles attendues des Partenaires techniques et financier mais aussi réalisé dans un environnement non inflationniste avec un objectif de croissance » a indiqué Jonas Gbian.

Aussi, rappelle-t-il que le processus qui a conduit à l’élaboration du Budget général de l’Etat, gestion 2014 s’est déroulé tant à la phase administrative que parlementaire suivant une approche très participative. A cet effet, le ministre des Finances invite les responsables financiers à divers niveaux de la chaîne des dépenses à observer une grande rigueur dans l’exécution des dépenses par le respect des instructions et modalités relatives à l’exécution du budget 2014.

Les mesures et modalités d’exécution du budget ont font l’objet d’une présentation dirigée par le Directeur général du Budget, M. Célestin Hossou. Présentation à l’issue de laquelle les divers responsables financiers notamment les Directeurs généraux et centraux, les Contrôleurs financiers sont intervenus sur les points saillants des modalités d’exécution du budget 2014.

Aline ASSANKPON