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Bourse : La BRVM a « encore une marge de progression », selon le directeur d’Umoa-Titres


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La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a «encore une marge de progression»  de nature à permettre aux huit Etas membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de lever davantage de fonds, a estimé le 7 janvier le directeur de l’agence Umoa-Titres.

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«On n’a pas encore tiré le maximum de fonds sur le marché financier de la BRVM», a déclaré Adrien Diouf, directeur de l’agence qui a pour mission d’apporter une assistance aux Etats membres de l’UEMOA en vue de mobiliser sur les marchés de capitaux les ressources nécessaires au financement de leurs politiques de développement économique à des coûts maîtrisés.

« On était aux environs de 2500 milliards de FCFA (3,81 milliards d’euros levés par les Etats de l’Union) en 2011, contre 2272 milliards (3,46 milliards d’euros) l’année dernière. On vise 2379 milliards FCFA (3,62 milliards d’euros) cette année. Il y a encore une marge de progression. C’est un marché embryonnaire », a expliqué M. Diouf qui s’exprimait lors d’une conférence de presse.

Le volume des titres publics émis était de 42,9 milliards de FCFA (plus de 65 millions d’euros) en 2001. Le directeur de l’agence Umoa-Titres a également noté que la BRVM est «un formidable instrument qui n’est pas utilisé à son maximum»,  indiquant que «l’idée, c’est de l’optimiser» au profit des Etats membres de l’UEMOA: Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Togo, Niger, Burkina, Guinée-Bissau, Bénin.

Les interventions des Etats sur le marché financier régional se sont sensiblement accrues ces dernières années, en rapport avec les besoins de la mise en œuvre des politiques de développement et de la lutte contre la pauvreté, selon la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), institut d’émission des Etats de l’UEMOA. Selon les responsables d’Umoa-Titres, «le marché est capable d’absorber le volume d’émissions demandé. Il y a encore des marges d’endettement. Le taux d’endettement par rapport au produit intérieur brut (PIB) est relativement faible », a précisé Abou Touré, directeur adjoint d’Umoa-Titres.

L’encours de la dette publique mobilisée sur les marchés financiers ne représentait que 6% du PIB dans l’espace UEMOA en 2010, selon des chiffres officiels.  A titre de comparaison, cet encours était de 20% au Ghana et environ 40% en Tunisie et au Maroc la même année. (Agence Ecofin)


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