Le Burkina Faso s’attaque à la valorisation de ses résultats de recherches dans le domaine agricole, nous apprend le site d’information Sidwaya. Pour y parvenir, le pays a lancé, l’année dernière, l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche (ANVAR).
Cette structure s’est déjà attaquée à la valorisation de produits locaux comme le kénaf, souchet, ou encore le tournesol. Outre l’identification de meilleures semences l’agence s’est aussi attaquée à la conception de meilleurs protocoles de production.
Ainsi, l’Agence s’ingénie à optimiser la production burkinabè de kénaf (photo), dont la fibre sert à la fabrication de sacs de jutes qui servent, par exemple, au conditionnement du cacao. « Il y a une structure de fibre et textile, en Côte d’ivoire, qui est déjà prête pour payer les fibres qui seront produites au Burkina. Elle est prête à prendre toute la production » affirme Issa Benjamin Baguian, directeur de l’ANVAR.
L’huile extraite du tournesol, elle, peut constituer une alternative aux importations d’huile du pays qui s’élèvent à 31 000 tonnes. « Avec le tournesol l’ambition est d’accroitre la production nationale en huile de 50%. » explique l’officiel. Le souchet, peut aussi jouer sa partition dans la réduction de la dépendance oléagineuse du pays puisque la plante produit une huile recherchée. (Agence Ecofin)