Banque : Pour son expansion, UBA préfère investir en Afrique, hors du Nigéria

Répondant à une interview, Philips Oduoza, le directeur général du groupe nigérian United Bank of Africa (UBA), a indiqué qu’il ne comptait pas faire partie des candidats au rachat de l’une des trois banques nationales que le gouvernement d’Abuja (capitale du Nigéria) envisage de céder à des privés.

Ph: DR – Philips Oduoza, le directeur général du groupe nigérian United Bank of Africa (UBA)

M. Oduoza a indiqué que son groupe, déjà présent dans 19 pays en Afrique, était intéressé par l’ouverture de représentations dans des pays comme l’Ethiopie, le Rwanda où le Botswana, même s’il n’y avait pas encore soumis de demande d’exploitation.

Philips Oduoza a, par contre, indiqué que UBA envisageait de renouveler sa demande d’exploitation en Angola, pays qui, fort de la croissance économique retrouvée grâce aux importantes découvertes de pétrole qui y ont été effectuées, attire de nombreux investisseurs en quête d’opportunités.

Il est à préciser qu’une précédente démarche dans le même sens n’avait pas abouti favorablement pour le groupe financier nigérian.  « L’Angola est un marché assez complexe et ils prennent leur temps, de plus, leurs processus et méthodologies sont un peu différents de ceux des autres pays du continent africain », a commenté le directeur général d’UBA.

Etre présent en Angola est essentiel pour UBA qui souhaite diversifier ses sources de rentabilité et réduire sa dépendance au marché domestique qu’est le Nigéria et qui lui procure 78% de ses revenus.

Le groupe espère, à la fin de l’année 2013, voir la part de ses filiales à l’extérieur du Nigéria atteindre 25% et 50% dans les trois prochaines années. L’Angola, avec ses 114 milliards $ de Produit Intérieur Brut, se présente aux yeux des dirigeants du groupe comme le lieu idéal pour l’atteinte de cet objectif de moyen terme. (Agence Ecofin)