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Sommet de Elysée / France Afrique : Paix, Sécurité et Stabilité du continent africain (Decryptage)


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Le lien de causalité est net selon le président Boni Yayi : « Sans la paix, il ne peut y avoir de développement ». A cet effet, on retient des causes historiques, de conflictualité coloniales, postcoloniales, d’esclavage, etc.

Ph: Dr - La France a pris l’engagement de jouer ce rôle de leadership à l’intérieur de l’Union européenne et s’engage à soutenir le continent

Ph: Dr – La France a pris l’engagement de jouer ce rôle de leadership à l’intérieur de l’Union européenne et s’engage à soutenir le continent

D’autres raisons qui ont trait à la gouvernance de chaque pays s’y sont ajoutées ; notamment éviter de gouverner sur la base de la couleur de la peau, sur la base des origines des citoyens ou des confessions religieuses. La nécessité de suivre la gouvernance électorale constitutionnelle.

Il y a également des causes extérieures liées à des convoitises puisque le continent africain est comparable à un scandale géologique. «Nous avons l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation qui constituent la règle d’or adoptée après la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA). Cette intangibilité des frontières n’est souvent pas respectée» a indiqué Boni Yayi.

La croissance démographique face à la raréfaction des ressources et toutes sortes de causes donnent lieu à des conflits un partout sur le continent. Aussi a-t-il rappelé qu’il y a, à peine un an, un institut de renommée internationale qui a inventorié le nombre de conflit dans le monde. Environ 35 foyers de conflits sont répertoriés dans le monde, dont plus de 13 sont établis sur le continent avec 15 pays étaient engagés dans ces conflits.

Face à ce constat, le sommet a estimé que l’Afrique malgré tout essaie quand-même de maintenir son architecture de la résolution et de la prévention des conflits à travers son Conseil de sécurité et de paix ; à la Force africaine d’intervention en cas de crise ; la capacité africaine d’intervention rapide et de gestion des crises ; sans compter les mécanismes existants au niveau des cinq Communautés économiques régionales (CER).

Le sommet constate l’inefficacité de ces mécanismes compte tenue de l’intensité des conflits actuels, l’intervention d’une force étrangère s’avère nécessaire pour ne citer le cas du Mali et de la République centrafricaine avec l’accord des Nations Unies. Il urge ainsi de consolider absolument les acquis, de les renforcer en termes de moyens humains et financiers. Le sommet a insisté sur la Force africaine d’intervention rapide et le Comité de sages des anciens présidents présidé par Olusegun Obasanjo sur le financement de l’Union africaine. Ce comité a fait des propositions sur des financements innovants c’est-à-dire où trouver les ressources pour financer cette force africaine d’intervention qui soit capable d’intervenir immédiatement en cas de conflit. «Nous avons prévu d’approfondir ces propositions au prochain sommet en vue d’une décision».

Nous avons ouvert des partenariats stratégiques avec les Nations Unies, l’Union européenne et même des partenariats bilatéraux. Sur ce plan, il a été demandé à la France de jouer un rôle de leadership pour permettre une forte mobilisation de la communauté internationale afin de rendre opérationnelle tous les mécanismes relatifs à cette force d’intervention africaine pour que la paix soit effectivement consolidée sur le continent.

La France a pris l’engagement de jouer ce rôle à l’intérieur de l’Union européenne et s’engage à soutenir le continent. Déjà, l’Union européenne a déployé plus de 50.000 euros pour la République centrafricaine. En réalité, le continent a besoin de plus de 6.000 hommes alors qu’on n’a pas encore fini de gérer la situation au Mali.


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