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Réseau des Journalistes du PDDAA : Rukuni prédit une sécurité alimentaire plus rapide pour l’Afrique d’ici à 2025.


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Le Sud-africain, Professeur d’économie agricole, Mandivamba Rukuni estime – au cours de sa présentation aux journalistes du Réseau PDDAAA à Centurion (Afrique du Sud) -que l’agriculture en Afrique est en passe de croître plus vite, à une vitesse telle que, en 2025, le continent sera fixé sur sa sécurité alimentaire.

PH: Dr -Professeur d'économie agricole, Mandivamba Rukuni

PH: Dr -Professeur d’économie agricole, Mandivamba Rukuni

C’était un cours d’un atelier de formation de deux jours organisé par le Nepad à l’attention des journalistes membres du réseau du  Programme détaillé du développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) à Centurion (Afrique du Sud). A travers sa présentation, le Prof  Mandivamba Rukuni a exploré les potentialités du continent en matière d’agriculture.

Conseiller sur le PDDAA au Nepad, à la Commission de l’Union africaine (CUA) et à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Rukuni estime qu’il existe une avalanche de messages de développement de l’agriculture pour booster ce secteur.

Les journalistes africains qui interviennent dans ce domaine doivent en occurrence montrer au reste du monde que l’agriculture en Afrique évolue avec une vitesse très accélérée pour atteindre les objectifs fixés par la Commission de l’Union africaine pour 2025 : Atteindre la sécurité alimentaire de nos peuples et réduire la pauvreté et la faim.

Cependant, il note que quand bien même, les économies africaines atteignent une croissance durable, de nombreux africains demeurent encore dans une situation de précarité en proie à la faim et à la pauvreté. « Durant des décennies, l’agriculture africaine est restée stagnante et lente ce qui a entraîné une situation d’insécurité alimentaire sur le continent. Mais depuis une dizaine d’années, avec la volonté politique de nos dirigeants on note une nette amélioration dans le secteur agricole » a-t-il souligné.

Le Prof  Rukuni également prédit que les pays  industrialisés n’auront pas la capacité de nourrir 8 milliards de personnes d’ici 2040 et que c’est l’Afrique qui va apporter le nécessaire dans le domaine alimentaire au monde dans les 27  prochaines années à venir.

Une solution africaine à un problème africain

«Les Africains ont besoin de réécrire leur propre  histoire, de créer leur propre avenir et d’accomplir leur propre destin.  L’unique rôle des journalistes est donc de travailler à l’élaboration de ce récit ; à aider à la responsabilisation des uns et des autres et à sensibiliser les peuples sur leur potentialité » a martelé le Prof Rukuni.

Le Programme Détaillé du Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) représente déjà une partie importante de ce récit ; puisqu’il s’agit d’une « solution africaine à un problème africain », bien que les défis africains à relever  soient immenses. Mais l’essentiel est de retenir que, pour la première fois, le continent a adopté une solution commune pour un problème d’ordre général : l’éradication de la faim et de la pauvreté à travers la mise en œuvre du PDDAA.

L’indicateur du développement humain rapporte que la décennie 2000 et 2012 marque une croissance économique impressionnante dans les 54 pays du continent avec une amélioration subséquente de la gouvernance.

Nonobstant, ces bons signes mentionnés ci-dessus, le Prof Rukuni rappelle que des défis majeurs de pauvreté, d’insécurité alimentaires demeurent encore des préoccupations dans l’atteinte des OMD en particulier l’OMD 1 axé sur l’éradication de la pauvreté et la faim d’ici 2015.

Aline Assankpon, Afrique du Sud.


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