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L’OCDE souligne les fragilités de la reprise économique mondiale


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L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a abaissé mardi ses prévisions économiques, évoquant une reprise mondiale « balbutiante » et soumise à de nombreux aléas.

OCDE

La sortie de crise n’est pas un chemin de roses. L’instabilité des marchés de capitaux, les fragilités sous-jacentes de certaines grandes économies et le ralentissement de la croissance des émergents inquiètent l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE), qui a abaissé en conséquence ses prévisions pour l’économie mondiale mardi.

L’OCDE table ainsi sur une hausse du PIB mondial de 2,7 % cette année, contre 3,1% initialement prévus. Pour 2014 et 2015, les prévisions sont également abaissées d’un demi-point, à respectivement 3,6 % et 3,9 %.

« La reprise se confirme mais elle est lente, et des turbulences pourraient survenir », a commenté le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. En particulier, « la sortie des politiques monétaires non conventionnelles sera délicate, tout autant que les mesures destinées à éviter de nouvelles turbulences dans la zone euro ». L’Europe devrait ainsi rester à la traîne des autres zones avec une croissance de 1 % en 2014 qui s’élèvera péniblement à 1,6 % en 2015. Aux États-Unis, la croissance devrait selon les prévisions de l’OCDE, atteindre 2,9 % en 2014 et 3,4 % en 2015. Au Japon, la progression du PIB va sans doute ralentir pour s’établir à 1,5 % en 2014 et à 1 % en 2015. Quant aux pays émergents, leurs perspectives se sont assombries depuis le début de l’année mais ils restent dans l’ensemble plus dynamiques que les pays développés.

« Depuis la crise mondiale, la croissance est inégale et balbutiante, et la création d’emplois est encore plus décevante », a souligné le chef économiste de l’OCDE, Pier Carlo Padoan. « Il va falloir mettre en place des stratégies nettes et crédibles pour savoir comment créer des emplois, générer de la croissance et assainir les finances publiques. Cela ne sera possible que si les économies avancées comme les économies de marché émergentes se montrent déterminées à engager des réformes structurelles. » Un message qui vaut particulièrement pour la France, dont l’OCDE avait listé la semaine dernière toutes les « faiblesses » (coût du travail, mauvaise formation professionnelle, poids du secteur public, fiscalité…), responsables de sa perte de compétitivité. (Easybourse.com)


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