Le groupe nucléaire français Areva maintient son calendrier d’extraction de minerai et de production d’uranium dans sa mine à Imouraren, mais s’interroge sur ses contrats des mines de l’Aïr et d’Akokan dans le département d’Arlit.
« Nous confirmons le calendrier d’une première extraction de minerai en 2015 et d’une première production d’uranium en 2016 », a affirmé à l’AFP, le porte-parole du groupe, sur la mise en exploitation d’Imouraren.
Areva extrait plus du tiers de son minerai d’uranium au Niger via les filiales Somaïr et Cominak. A présent, le groupe fait un bras de fer avec l’Etat nigérien qui veut revisiter les conventions renouvelées automatiquement, jusque-là, depuis des décennies.
Selon l’AFP, Areva a annoncé mercredi qu’il risquait de « devoir interrompre la production d’uranium de la Somaïr », rejetant la faute sur les autorités nigériennes qui veulent renégocier leur partenariat. (Agence Ecofin)