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Ngozi Okonjo Iweala inquiète de la crise de la dette publique en cours aux Etats-Unis


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La ministre nigériane des finances Ngozi Okonjo Iweala a exprimé les inquiétudes de son pays face au blocage dont fait l’objet le relèvement du plafond de la dette au sénat américain et qui pourrait conduire à un défaut de paiement des Etats-Unis.

« La situation actuelle aux États-Unis crée beaucoup d’incertitudes pour les pays en développement, en particulier ceux qui ont des obligations négociées sur le marché américain. Nous espérons qu’elle sera résolue très rapidement afin que cela ne nuise pas aux rendements et intérêts sur ces instruments », a déclaré le Dr Ngozi Okonjo Iweala.

Selon Mme Ngozi

Ph : Dr - La ministre nigériane des finances Ngozi Okonjo Iweala

Ph : Dr – La ministre nigériane des finances Ngozi Okonjo Iweala

Okonjo qui s’exprimait lors d’une conférence de presse en marge des rencontres annuelles du FMI et de la Banque mondiale du mois d’octobre, la situation actuelle risquerait d’impacter sur les titres de la dette souveraine de son pays qui sont négociés dans plusieurs marchés du monde.

Il est à noter que le Nigéria en cette année 2013 a émis des bons fortement souscrits, pour un montant global en dollars de 1 milliard, deux ans après avoir procédé de même sur un montant de 500 millions $.

Alors qu’on approche de la date butoir du 17 octobre pour qu’un accord soit trouvé au Sénat, la bataille entre républicains et démocrates fait rage avec à la clé la survie des grands programmes sociaux du pays dont la loi sur la protection sanitaire généralisée obtenue de haute lutte par le président Barack Obama. Mis à part les membres du Tea Party, la branche dure du parti républicain américain qui sont catégoriques sur le fait de ne pas voter un relèvement du plafond de la dette, certains républicains parmi les modérés, estiment exagérées les conséquences possibles d’un défaut américain.

Le Nigéria n’est pourtant pas le premier pays africain à exprimer son inquiétude face à la situation qui prévaut aux Etats-Unis. Le 7 octobre dernier, le ministre sud-africain des finances s’exprimant sur le sujet a fait savoir : «Nous devons nous préparer au pire, et espérer que nous avons tous mis en place les défenses suffisantes»

Pour leurs parts, les fonds d’investissements, les banques et autres acteurs du marché des capitaux sont déjà en train de se préparer à faire face à une situation qui n’est jamais survenue et qui pourrait être plus grave que la crise financière de 2008 selon certains. (Agence Ecofin)


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