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Madagascar: 75 millions $ de la Banque mondiale pour la sécurité alimentaire


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Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale vient d’approuver des financements d’urgence d’un montant global 75 millions de dollars destinés à assurer la sécurité alimentaire à 13 millions de personnes victimes des invasions de criquets et de la sécheresse à Madagascar. Un crédit IDA (Association internationale de développement) a été alloué au projet d’urgence pour la sécurité alimentaire et la protection sociale qui sera exécuté en priorité dans les régions les plus touchées. Ce projet permettra d’aider des familles malgaches pauvres à accroître leur résilience, grâce à des filets sociaux qui viendront compléter les activités plus traditionnelles menées en faveur du développement agricole et rural.

Ph: DR -Haleh Bridi, directrice des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar.

Ph: DR -Haleh Bridi, directrice des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar.

«En raison de la convergence de plusieurs facteurs (crise politique, sécheresse, invasion acridienne, pauvreté extrême), il est de plus en plus difficile d’assurer la sécurité alimentaire des personnes les plus pauvres de Madagascar. Nombre d’entre elles ne bénéficient que d’un seul repas quotidien, d’autres ne peuvent même pas manger tous les jours», explique Haleh Bridi, directrice des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar.

Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale a également approuvé un financement d’urgence d’un montant de 10 millions de dollars destiné à un programme déjà existant, en l’occurrence le projet d’appui d’urgence aux services essentiels en matière d’éducation, de santé et de nutrition. Le nouvel appui servira à financer 837 sites de nutrition communautaires supplémentaires situés dans les régions du pays qui sont le plus touchées par l’insécurité alimentaire. «80% des 22 millions d’habitants de Madagascar vivent dans la pauvreté absolue, soit avec moins de 1,25 dollar par jour, et beaucoup sont touchés par la faim et la malnutrition. Ce financement est absolument essentiel pour empêcher que la détérioration de la sécurité alimentaire n’entraîne une crise humanitaire», a précisé le chef du projet, Jumana Qamruddin. (Agence Ecofin)


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