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CoM-2021 /39ème Réunion du Comité d’experts : La nécessité de lancer une décennie de la diversification économique en Afrique selon le rapport de Mme Ngone Diop de la CEA


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Ph/DR : Mme Ngone Diop, directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest

A la 7ème Session du deuxième jour de la 39ème Réunion du Comité d’Experts de la CEA, Mme Ngone Diop, la directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest (BSR/CEA/AO), a exposé le rapport sur les Réunions des Comités intergouvernementaux de hauts fonctionnaires et d’experts. C’était à la dernière session de la journée du jeudi 18 mars 2020 à Addis-Abeba (Ethiopie). Entre autres recommandation la nécessité de lancer une décennie de la diversification économique en Afrique.

Aline ASSANKPON

Au nom de ces collègues des bureaux sous-régionaux de l’Afrique, Mme Ngone Diop a eu l’honneur de présenter le rapport des réunions du Comité gouvernementaux des hauts fonctionnaires et experts organisées en 2020 par les cinq (05) bureaux sous-régionaux de l’Afrique pour la CEA.

Elle a assumé ainsi donc la responsabilité au nom des cinq bureaux sous-régionaux en occurrence pour : l’Afrique central basé à Yaoundé (Cameroun), l’Afrique de l’Est basé à Kigali (Rwanda), l’Afrique du nord, l’Afrique australe basé à Lusaka (Zambie) et bien entendu en son propre nom en tant que Directrice du bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest basé à Niamey (Niger).

En effet, la présentation de Mme Ngone Diop fait l’économie des différentes réunions des Comités intergouvernementaux, des hauts fonctionnaires et experts des cinq sous-régions de l’Afrique pour la CEA et qui sont assignés du mandat des orientations stratégiques, au travail des bureaux sous-régionaux aux fins d’incliner les résultats obtenus  et formuler des recommandations sur les rapports de travail.

«Les CEA fournissent des rapports pour que les membres puissent partager  les réflexions sur les sujets et la problématique du moment, les problèmes de développement structurel mais également les problèmes de développement culturel. Ces rapports sont fait chaque année et dans la plupart des cas, les comités mettent en exergues d’autres questions émergentes en fournissant à cette plateforme aux différents Etats membres, ce qui leur permettent également de réfléchir sur les voies et moyens de formuler des recommandations pour accélérer la réalisation des décisions et pour répondre au mieux à l’agenda 2030 des Objectifs de développement durable » a-t-elle indiqué.

Selon Mme Diop,toutes les réunions sont tenues de manière virtuelle afin de pouvoir évaluer les tendances dans le contexte de Covid-19. Si l’Afrique australe a tenu sa réunion en octobre, les autres régions ont également tenu les leurs en novembre 2020 quasiment en même temps. Des thématiques très pertinentes sont abordées par chaque région à cet effet conformément aux instructions de la Direction de la Division des stratégiques. Ces réunions servent à rassembler toutes  réflexions des Etats membres pour  et sont remontées  vers la CEA suivant les domaines d’articulation et des interventions de l’institution.

A travers sa présentation, elle a décrit la participation des Etats membres présents à ces réunions. Outre les Etats membres, il y a les représentants des Universitaires, du secteur privé et de la société civile, idem pour les autres régions.

«La réunion a approfondis les conclusions des rapports et études entrepris par les bureaux régionaux, les points clés des débats, le potentiel de la ZLECAf et l’agenda d’atténuation des retombées, l’atteinte des objectifs de développement durable du programme des Nation Unies pour l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les réalisations de chaque région ».

Il était aussi question d’aborder l’actualité sur la pandémie de Covid-19, les mesures urgentes pour la riposte ; l’innovation technologique,  l’économie bleue, etc.

Au titre des recommandations du rapport, l’accent   a été mis selon Mme Ngone, sur la nécessité de lancer une décennie de la diversification économique en Afrique. Un appel à l’action des pays dans certains domaines ciblés pour transformer les économies des pays ; la révolution de développement, l’élaboration, le renforcement des compétences a été préconisé. Il s’agit de faire en sorte qu’il y est un lien entre le développement de l’industrialisation et la diversification économique de même que les stratégies qui en découlent auprès des ministres des finances.

Il a été également question diversifier les économies dans les cinq régions et donc dans les les Etats membres, de formuler  des recommandations très particulières ; notamment sur le besoin immédiat d’apprendre et de s’inspirer des réussites des pays voisins voire au-delà du continent et reconsidérer la diversification et l’industrialisation. Il est demandé aussi à la CEA d’appuyer l’intégration plus systématique des besoins budgétaires des bureaux et de renforcer les capacités pour une mise en œuvre  accélérée de l’observatoire et enfin de d’harmoniser les données au niveau de la CEA.

Pour Mme Ngone Diop, l’impact perturbateur du COVID-19 sur le bien-être économique des pays membres de la CEA rendait l’investissement dans le renforcement des capacités plus crucial pour la réalisation des ODD. «Il est nécessaire de répondre de manière décisive aux impacts sanitaires et socio-économiques du COVID-19, y compris par une collaboration efficace».


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