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A Cœur ouvert avec le Chef de l’Etat, Patrice Talon: La lutte contre la corruption et l’impunité, une réalité


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Ph: DR-: Son Excellence, M. Patrice Talon, Chef de l’Etat, sans état d’âme, déterminé à aller loin dans sa lutte contre la corruption.

Ph: DR-: Son Excellence, M. Patrice Talon, Chef de l’Etat, sans état d’âme, déterminé à aller loin dans sa lutte contre la corruption.

A l’épreuve de l’exercice du pouvoir  d’Etat avec une forte ambition de réussir les défis actuels, Patrice Talon, semble incompris de ces concitoyens sur nombre de réformes engagées ; surtout celle relative à la lutte contre la corruption et l’impunité.  Pour la première fois dans l’histoire du Renouveau démocratique, la levée d’immunité des députés est effective constate-t-il sans état d’âme. L’occasion de la fête nationale  le 1er Août 2018, offre ainsi au Chef de l’Etat, une tribune pour s’expliquer et dire à ses concitoyens, sa bonne foi et les bonnes intentions du Gouvernement de la Rupture sur cette question vitale pour le Bénin.

(Agathe HOUNGBEDJI)

En l’espace d’environ  deux ans et demi, l’avènement du Gouvernement Patrice Talon apporte beaucoup de changements  au sein de la gouvernance économique et politique du pays. Le Chef de l’Etat semble incompris de ses concitoyens qui ont eu la main légère vis-à-vis des ressources publiques ou sont impliqués dans des affaires de corruption.  Résultat : l’étau se resserre autour de ces derniers, des poursuites juridiques par-ci, des condamnations ont été prononcées ; la dernière en date est la levée de l’immunité parlementaire de trois députés de la minorité, alors que la liste risque de s’allonger encore plus. Ces derniers, devront répondre devant la justice ordinaire pour leurs forfaits  et les anciens ministres dans la perspective de leur assignation devant la Haute cour de justice.  Désormais les gouvernants, (ministres, directeurs généraux, responsables et autorités étatiques à divers niveau, députés à l’assemblée nationale et autres)  doivent répondre de leurs travers  réaffirme le Chef de l’Etat.

De l’avis du Chef de l’Etat, la lutte contre la corruption est un préalable à l’action de la gouvernance et chaque citoyen doit travailler avec abnégation dans le respect des lois et de l’intérêt général. Ce qui justifie le combat contre  la corruption et l’impunité afin de préserver pour la postérité les richesses de la nation. Dans une citation éloquente, Patrice Talon a montré comment l’impunité devient une entrave à l’espérance. Et comme pour dire  que ces mesures ne sont pas prises de gaieté de cœur et contre quelqu’un, mais par nécessité nationale ; le Chef de l’Etat a poursuivi : « Ce n’est pas avec bonheur qu’on se fait la chasse soi-même à ses proches, ses concitoyens, ses sœurs ou à ses frères pour améliorer nos comportements quotidiens. Et c’est pour cette conviction que je m’acharne tant à extirper de nos pratiques cette certitude de l’impunité ».

Se sentant renforcée dans sa position, Talon estime que la levée d’immunité parlementaire est la preuve que le parlement s’engage aussi aux côtés du Gouvernement et donne ainsi l’assurance que désormais la lutte contre la corruption et l’impunité sera effective au Bénin. Il se réjouit du fait qu’il existe désormais une autorisation de poursuite du côté des parlementaires.

Une pilule  utile mais difficile à avaler…

Rappelons que cette lutte a été le cheval de bataille de l’ancien régime qui très tôt a vu ses actions contre l’impunité étouffées  par des considérations politiciennes. L’actuel Gouvernement, maîtrisant le système politique se donne ainsi des coudées franches pour  mener ce combat de gladiateur. Certes, la pilule sera difficile à avaler mais elle va s’imposer à tous  ceux qui ont eu à poser des actes de malversations ; si telle est la décision du Gouvernement  de mener une lutte farouche contre l’impunité dans notre pays.  Comme une boule de neige, les gouvernants du Nouveau départ, sont autant préoccupés par une bonne gestion de la chose  publique pour ne pas avoir à répondre demain de leurs travers.

Sur l’ensemble, et sur ce point en particulier,  le Chef de l’Etat est resté optimiste : « Notre pays a déjà changé un tout petit peu ; je me réjouis de le constater d’autant plus que cela  met la pression à nous-mêmes (le Gouvernement actuel). (…)  Ce qui est important, c’est qu’on instaure une nouvelle dynamique. Il est évident que, ceux qui sont ministres, directeurs généraux aujourd’hui, ils répondront de leurs actes parce que nous aurions déjà installé cette dynamique ; c’est déjà suffisant ».

Selon le président de la République, à écouter certains de ces compatriotes on croirait qu’il s’agit de  la vengeance politique et il suffisait que l’on se déclare de son bord politique pour ne pas être inquiété même si on est cité dans des cas de malversation. Patrice Talon  réaffirme à ce sujet  que sa volonté d’agir n’est pas sélective. « Ce n’est pas parce que tel ou tel serait d’un courant opposé que l’action de lutte contre la corruption les concerne exclusivement, ce n’est pas mon intention, mon dynamique. Je voudrais que nous puissions crédibiliser l’action de la lutte contre la corruption et contre l’impunité. Là-dessus, je n’ai pas d’état d’âme».

Très engagé, Patrice Talon n’entend pas rebrousser chemin de sitôt, mais veut plutôt  aller loin dans ce combat contre l’impunité. A ce propos, il invite les Béninois à le soutenir dans cette dynamique et se dit prêt à en répondre demain si nécessaire.  « C’est un processus et il faut laisser le temps au processus de balayer large.  On doit se réjouit que enfin, nous pouvons demander à nos gouvernants de répondre de leurs actes. Cela doit être notre occupation majeure y compris moi-même, ceux qui sont à la gouvernance aujourd’hui, devront un jour répondre de leurs actes. C’est bien d’instaurer cette dynamique-là ».


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