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COP21 : Quel impact sur la croissance en Afrique ?


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En marge de la Semaine du Développement Africain 2016, la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) a tenu un débat de haut niveau sous le thème : « Après Paris: Les conséquences pour la croissance verte en Afrique ». C’était le 2 avril 2016 à Addis-Abeba (Ethiopie).

Ph:DR-: 195 pays se sont convenus sur la nécessité de contenir la hausse des températures planétaires à 2°Celsius sur les actions humaines pour un avenir durable et sobre en carbone.

Ph:DR-: 195 pays se sont convenus sur la nécessité de contenir la hausse des températures planétaires à 2°Celsius sur les actions humaines pour un avenir durable et sobre en carbone.

Organisée à l’intention des décideurs, des planificateurs, des chercheurs ainsi que des représentants des sociétés civiles et des secteurs privés du continent, cette rencontre vise à évaluer l’impact de l’Accord de Paris (COP 21) sur l’agenda pour le développement de l’Afrique et les modalités de financement des investissements verts et innovants. Les panélistes se sont penché également sur les opportunités de révision à la hausse des ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effets de serre, en vue de préserver, autant que possible l’Afrique des dégâts causés par le réchauffement climatique.

Tenue fin 2015, la Conférence de Paris avait permis aux décideurs à l’échelle mondiale de reconnaître la réalité du changement climatique et son impact sur les pays en développement. A l’issue de cette rencontre, 195 pays se sont accordés sur la nécessité de contenir la hausse des températures planétaires à 2°Celsius au-dessus des températures préindustrielles ainsi que sur les actions et investissements nécessaires pour un avenir durable, sobre en carbone.

Particulièrement touchés par la hausse des températures mondiales de +1°C par rapport aux moyennes préindustrielles, les pays africains connaissent une multiplication des désastres liés au changement climatique. Ils ont toutefois exprimé leur volonté de se diriger vers un développement plus respectueux de l’environnement et sont aujourd’hui en quête des moyens de réaliser cet investissement. (ECAmedia)

Encadré : Les pays en développement sont appelés à ne pas se précipiter pour la signature du Traité

Le Think tank « The Third World Network » incite les pays en développement à ne pas se précipiter pour la signature du traité de Paris sur le climat, prévu pour le mois prochain.

« Si les pays en développement se précipitent pour signer l’accord de Paris, manifestant leur volonté à l’intégrer dans leur législation nationale, ils perdront le poids politique nécessaire dans cette négociation pour contraindre les pays développés à tenir leurs engagements pré-2020.», a affirmé l’organisation dans un point de presse.

Selon l’organisation, un potentiel boycott de la cérémonie de signature, prévue pour le 22 avril 2016, pourrait amener à l’établissement d’une feuille de route pour la mobilisation des 100 milliards $ annuels, promis par les pays riches aux pays pauvres, pour faire face au changement climatique. Les pays en développement pourraient également obtenir la création d’un mécanisme de pertes et de dommages causés par les conditions météorologiques extrêmes, mais aussi un système de transfert de compétences efficace.

Cet appel intervient, alors que la Papouasie-Nouvelle-Guinée vient de publier sa contribution nationale à l’atteinte des objectifs de réduction du réchauffement climatique, à 2°C, sur le nouveau site mis en place par les Nations-Unies à cet effet.

Pour être adopté, le traité de Paris devra être signé par 54 pays au moins ou par un nombre inférieur de pays totalisant 55% des émissions de gaz à effet de serre. The Third World Network s’adresse aux pays en développement dont la Chine et l’Inde qui émettent une part significative de ces gaz. (Agence Ecofin)


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