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Agro : L’agriculture d’Afrique subsaharienne joue la montre contre le changement climatique (étude)


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Si des actions de mitigation des effets du changement climatique ne sont pas menées, la production de certaines cultures vivrières sera impossible dans certains endroits, en Afrique subsaharienne. C’est la conclusion d’une étude sur les effets du changement climatique sur neuf cultures, menée par des scientifiques.

Ph/DR-: ....des pays comme le Bénin ou le Ghana pourraient voir certaines zones ne plus pouvoir produire de la banane...

Ph/DR-: ….des pays comme le Bénin ou le Ghana pourraient voir certaines zones ne plus pouvoir produire de la banane…

Selon ces derniers, la région pourrait perdre jusqu’à 30% de ses zones de production de maïs et de bananes et jusqu’à 60% de celles produisant des haricots. «Cette étude dit, où et surtout quand, des interventions doivent être faites pour empêcher le changement climatique d’affecter la production alimentaire en Afrique», a affirmé Julian Ramirez-Villegas, qui a dirigé cette etude pour le programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire. «Nous savons ce qui doit être fait, et pour la première fois, nous avons des délais pour poser des actions», poursuit-il avant d’indiquer qu’environ 40% des zones de production de maïs devront connaître des transformations allant d’un changement de type de cultures pratiquées sur ces superficies à l’abandon des activités agricoles sur ces terres.

Si les interventions doivent être urgentes dans des poches situées dans la région sahélienne notamment en Guinée, au Sénégal au Burkina Faso et au Niger, des pays comme le Bénin ou le Ghana pourraient voir certaines zones ne plus pouvoir produire de la banane.

Outre des actions de court-terme comme des efforts dans l’irrigation ou l’adoption de nouvelles variétés tolérantes à la sécheresse, des actions doivent être entreprises par les gouvernements afin de donner un cadre adéquat à la lutte qui doit se mener. «Nos recherches démontrent que le temps presse pour la transformation de l’agriculture africaine. Ceci nécessitera non seulement une augmentation du financement mais un environnement législatif favorable aux solutions à appliquer aux régions affectées.», a conclu M. Ramirez-Villegas. (Ecofin)


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