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Politique/Nigeria: le conseiller national à la sécurité recommande le report de la présidentielle du 14 février


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Le conseiller national à la sécurité du Nigeria a annoncé, le 22 janvier, avoir recommandé à la commission électorale indépendante (INEC) de reporter la présidentielle prévue le 14 février  afin d’achever l’opération de distribution des cartes d’électeurs.

Ph:DR- Sambo Dasuki, le conseiller national à la sécurité du Nigeria

Ph:DR- Sambo Dasuki, le conseiller national à la sécurité du Nigeria

«Nous avons dit à l’INEC: Regardez, il y a un problème (…) Trente millions de cartes (d’électeurs) n’ont toujours pas été distribuées. Envisagez un report jusqu’à ce que tout le monde ait sa carte», a déclaré Sambo Dasuki (photo), lors d’une conférence dans les locaux du groupe de réflexion londonien Chatham House. «L’INEC continue à nous assurer que tout le monde aura sa carte (à temps) mais nous en doutons »,  a-t-il ajouté.

M. Dasuki a précisé que le report de la présidentielle est «conforme à la loi» et «plus prudent pour nous tous», sans mentionner les violences du groupe armé Boko Haram qui s’est emparé de plusieurs villes du nord-est du Nigeria.

La commission électorale avait récemment prévenu que la tenue des scrutins présidentiel et législatif était peu probable dans les zones contrôlées par les islamistes.

L’opposition a refusé la suggestion d’un report des élections faite par le conseiller national à la sécurité.

«Nous demandons à la communauté internationale d’obtenir au plus vite l’engagement du président Goodluck Jonathan à ce que les élections se tiendront bien le mois prochain et qu’il en respectera les résultats», a réagi Le Congrès progressiste (APC), principal parti d’opposition nigérian, dans un communiqué. «Le camp de M. Jonathan a la certitude que, si le scrutin n’est pas reporté, il ne pourra pas le remporter», a estimé Lai Mohammed, le porte-parole de l’APC, dans ce communiqué.

Le département d’Etat américain avait plaidé, la semaine dernière, pour la tenue, au Nigeria, des élections présidentielle et législatives le 14 février, en dépit des violences «terrifiantes» perpétrées par Boko Haram. (AgenceEcofin)


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