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Banque : Le 3ème trimestre 2014 a été « le meilleur pour le groupe Ecobank depuis sa création il y a 25 ans »


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Le groupe compte aujourd'hui dans ses rangs des actionnaires de références

Le groupe compte aujourd’hui dans ses rangs des actionnaires de références

Avec 577 millions $ de revenu global pour la période, Ecobank Transnational Incorporated (ETI) a fait savoir lors d’une rencontre le 20 novembre 2014 avec des investisseurs de la BRVM et des journalistes, que le troisième trimestre 2014 avait été « le meilleur sur le plan opérationnel, depuis la création du groupe il y a 25 ans ».

Il faut dire qu’ETI a bien changé depuis lors. Le groupe compte aujourd’hui dans ses rangs des actionnaires de références à l’exemple de Qatar National Bank, la Public Investment Corporation, le fonds de pension des retraités sud-africains qui est aussi le plus puissant d’Afrique, Nedbank une des quatre plus grosses banques d’Afrique du sud, et la Société Financière Internationale, le bras armé de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé dans les pays en développement.

Ecobank est désormais présent dans 36 pays, possède des actifs d’une valeur équivalente à 23,5 milliards $ et est présent sur trois marchés financiers africains. Pourtant le groupe, qui en mars est sortie d’une longue crise au sein de son board, explique sa performance par d’autres facteurs, notamment, « le renforcement de ses règles de gouvernance et de ses fonds propres », et « le rétablissement de son leadership autant que la confiance des actionnaires ».

Sa capitalisation boursière a progressé de 1,1 milliards $ entre mars 2014 et octobre 2014, partant de 1,4 milliards $ à 2,5 milliards $. Le flottant en bourse, même s’il a perdu en proportion, sa liquidité s’est améliorée, passant de 690 millions $ à la fin du premier trimestre 2014, à 770 millions $ à la fin octobre de la même année.

Sur un plan opérationnel, les résultats d’ETI font ressortir une meilleure maitrise de ses coûts d’exploitations, avec un ratio des dépenses sur les revenus qui est désormais à  66,6%, pour les 9 premiers mois de l’année 2014, contre 71,9% pour la même période en 2013. Le rendement par action lui aussi s’est bonifié et se situe aujourd’hui 18,9% de moyenne, contre 6,9% pour toute l’année 2013.

Un autre point positif du groupe bancaire, c’est que la cartographie de son chiffre d’affaires fait ressortir une prédominance à 51% de ses revenus issus des transactions diverses, autres que les intérêts sur prêts, avec en tête les frais perçus pour la gestion de trésoreries (23%), les commissions sur études de prêts (14%) et le financement du commerce (11%).

Ecobank a donc de quoi séduire les investisseurs et pourtant la grande question demeure celle de savoir jusqu’où le groupe pourra aller. Certes le potentiel du marché africain où la sous-bancarisation reste forte est assez important, mais sur le moyen terme, la banque devra encore investir pour tirer pleinement profit de cette Afrique qui monte.

Il faudra pour cela compter avec la concurrence des sud-africaines (Standard Bank Barclays Africa), des marocaines (Attijariwafa Bank, BMCE Bank) et même de certaines banques européennes (Société Générale,Citi, Standard Chartered Bank, BNP Paribas) qui se repositionnent de plus en plus dans la région. (Agence Ecofin)


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