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Dans l’état de cross River au Nigeria, le chargement du cacao a été interrompue cette semaine suite à un désaccord entre les producteurs et le gouvernement local. « Depuis le lundi 25 août environ 600 tonnes de cacao n’ont pas pu être chargé parce que les autorités ont refusé d’émettre les certificats nécessaires à cette opération » a confié Gwowin Ukwu, porte-parole de la Cocoa Association of Nigeria (CAN) àReuters.
Cross River est le second plus grand bassin producteur du pays fournit entre 60 000 et 75 000 tonnes de cacao annuellement
La pomme de discorde entre les deux parties est la directive émanant de l’exécutif qui fait obligation aux producteurs de verser une taxe de 320 nairas par tonnes de cacao.
Normalement, explique le représentant de la CAN, cette taxe était payé directement par les producteur à l’organisme professionnel sans aucune implication gouvernementale. Aussi l’intervention des dirigeants a-t-elle été mal accueillie.
Alors que les parties en présence ne sont pas encore parvenues à trouver un terrain d’entente, l’inquiétude gagne le camp des producteurs en raison du risque de manque d’espace dans les structures de stockage. « Si nous ne fermons pas ce vendredi 29 août, les entrepôts seront pleins et il nous sera très difficile de continuer les opérations d’achat en raison de cette situation.» a affirmé M. Ukwu.
Rappelons que cet arrêt n’est pas le premier couac du genre rencontré par l’état de Cross River durant la campagne en cours puisque, le mois dernier, les fermiers d’Ikom avaient déjà interrompu leur chargement de cacao en raison de l’instauration par le gouvernement local d’une taxe de 1000 nairas par tonne.
Cross River qui est le second plus grand bassin producteur du pays fournit entre 60 000 et 75 000 tonnes de cacao annuellement. (Agence Ecofin)
