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Soudan : Ne rien lâcher pour sauver Mariam Ishag, elle vient d’accoucher !


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La jeune chrétienne soudanaise, condamnée à mort pour « apostasie », vient de mettre au monde une petite fille en prison. A vos ordinateurs ou mobiles pour signer les pétitions qui circulent sur le NET !

Ph: Dr - Mariam Yahia Ibrahim Ishag, la soudanaise chrétienne et son époux

Ph: Dr – Mariam Yahia Ibrahim Ishag, la soudanaise chrétienne et son époux

Mme Ishag, une Soudanaise de 27 ans, faisait l’objet de poursuites pénales pour conversion de l’islam au christianisme et pour adultère en raison de son mariage avec un chrétien, selon des sources médiatiques

La jeune chrétienne mère de famille, Mariam Yahia Ibrahim Ishag, condamnée à mort par un tribunal islamique, le 15 mai dernier, sous prétexte « d’apostasie », a accouché ce mardi 27 mai d’une petite fille en prison, selon des sources diplomatiques qui indiquent que : « la mère et l’enfant semblent bien se porter » et commentent « Il est cruel de se retrouver dans une telle situation », selon des informations de l’AFP répercutées par divers médias.

La jeune chrétienne, née d’un père musulman et déjà mère d’un petit garçon de 20 mois, qui est avec elle en prison, a également été condamnée  à 100 coups de fouet pour « adultère » pour avoir épousé un chrétien, en vertu de l’article 146 du code pénal soudanais qui interdit les conversions sous peine de mort.
L’affaire de la jeune chrétienne a soulevé une vague d’indignation dans le monde, et les pétitions se multiplient pour empêcher son exécution. En même temps qu’Amnesty International qui dénonce « une odieuse condamnation » et enregistre  à ce jour plus de 600.000 signatures, l’ACAT (ONG chrétienne contre la torture et la peine de mort) fait circuler la sienne qui regroupe près de 3.000 signatures, à laquelle vous pouvez accédez en cliquant ICI . L’ONG rappelle qu’elle s’oppose « en toutes circonstances et sans exception, quelle que soit la nature du crime », à la peine de mort, qui constitue une violation du droit à la vie.

Des centaines de personnes se sont rassemblées lundi soir à Paris, à proximité de l’ambassade du Soudan, pour exprimer leur indignation et exiger la libération de Mariam Ishag.

Dans une déclaration conjointe, les églises du Soudan déplorent la condamnation à mort infligée à la jeune chrétienne. Selon le Père Butros Trille Kuku, vice-secrétaire général de la Conférence épiscopale du Soudan, elles dénoncent les fausses accusations portées contre la jeune femme et demandent aux autorités de Khartoum de revoir la décision de justice et de la remettre en liberté (cf. Fides). (cf. Aleteia).

Le COE exhorte le président soudanais à protéger Mariam Yahia Ibrahim Ishag

La peine de flagellation et la condamnation à mort prononcées par un tribunal soudanais à l’encontre de Mariam Yahia Ibrahim Ishag ont suscité la «profonde préoccupation» du pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), qui a exhorté le président Omar Hassan Ahmad Al Bashir à intervenir pour «empêcher l’exécution de cette sentence injuste et indéfendable».

Dans la lettre qu’il a envoyée le 23 mai au président Omar Ahmad Al Bashir, le pasteur Tveit s’est dit choqué par la décision du tribunal. «Que Mme Mariam Yahia Ibrahim Isha soit née de parents musulmans ou de parents chrétiens, cette condamnation va à l’encontre de l’esprit et de la lettre de la Constitution soudanaise», a indiqué le pasteur Tveit. Selon la Constitution soudanaise, a-t-il ajouté, tous les citoyens jouissent d’un «droit à la liberté de croyance religieuse et de culte ».

Pour le pasteur Tveit, la condamnation de Mariam Yahia Ibrahim Ishag contrevient à un principe fondamental du droit international en matière de droits de la personne consacré par la Constitution même du Soudan. (Aleteia & APO)


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