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CoM2024 : Les experts proposent de faire progresser la mise en œuvre de la ZLECAf comme thème de la prochaine Conférence des ministres


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La prochaine Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, de la Commission économique pour l’Afrique (COM2025) se tiendra en mars 2025, en Éthiopie. À l’issue de la réunion d’experts, de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, le 1er mars, la réunion a proposé de tenir la COM 2025 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, sur le thème : « Faire progresser la mise en œuvre de l’Accord établissant la ZLECAf : proposer des actions stratégiques transformatrices ».

En défendant ce thème, la Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la CEA, Hanan Morsy, a déclaré que le commerce interrégional en Afrique ne représente que 13 pour cent, contre 55 pour cent en Asie et 70 pour cent en Europe. En outre, nous avons été témoins de perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en raison de chocs mondiaux, ce qui a eu un impact sur les coûts, les flux commerciaux, les coûts et l’efficacité.

Elle a souligné que l’Afrique a la possibilité de tirer parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour pénétrer dans les chaînes d’approvisionnement, ce qui n’aurait pas été possible auparavant. Cependant, des défis subsistent en termes de réformes réglementaires nécessaires pour faire progresser la mise en œuvre de l’Accord sur les barrières non tarifaires, le coût élevé des activités commerciales, les obstacles politiques et les défis de connectivité.

La ZLECAf, lancée en 2018 par les pays africains, est une zone de libre-échange visant à créer un marché continental unique avec une population d’environ 1,3 milliard d’habitants et un PIB combiné d’environ 3 400 milliards de dollars américains. L’accord est entré en vigueur en 2019. Une fois pleinement réalisé, la ZLECAf, dont le mandat est d’éliminer les barrières commerciales, rassemblera les 55 États membres de l’Union africaine.

Mme Morsy a déclaré qu’en proposant le thème de la ZLECAf, les décideurs politiques doivent prendre en compte les facteurs qui changent la donne pour faire progresser la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange, notamment le développement et l’avancement des systèmes de paiement transfrontaliers, le coût élevé du transport à travers le continent et l’utilisation de l’Accord de la ZLECAf pour faire progresser le développement des marchés de carbone.

Elle a affirmé que l’Afrique est à l’aube de la quatrième révolution industrielle et que cela se produit à un moment où le continent est aux prises avec les défis concernant un accès limité à Internet et de mauvaises infrastructures. Il est essentiel que l’Afrique améliore l’accès aux services numériques et comble également le déficit de compétences et d’éducation.

« L’une des choses que nous pouvons envisager d’intégrer lorsque nous parlons de la ZLECAf est la nécessité d’une intégration régionale pour résoudre la question de la sécurité alimentaire et de la transformation énergétique », a indiqué Mme Morsy, ajoutant que si nous ne résolvons pas l’énorme déficit énergétique, l’Afrique ne peut pas accélérer son industrialisation et lutter contre l’insécurité alimentaire.

L’édition 2025 réunira les ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, les gouverneurs des banques centrales et les entités du système des Nations Unies. En outre, elle comprendra la participation d’institutions financières panafricaines, de représentants de la jeunesse, d’institutions universitaires et de recherche africaines, de partenaires de développement, d’organisations intergouvernementales et d’autres parties prenantes clés sur une base annuelle pour débattre et échanger des points de vue sur l’état du développement économique et social des pays africains.


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