La FIFA a signé un protocole d’accord avec l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) il y a un an ; Focus sur l’amélioration de l’accès à la chaîne de valeur des vêtements de football concernant les pays du Coton-4 (et plus) (le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad et le Mali). A cet effet une étude de référence sera menée par l’Organisation des Nations Unies pour leur développement industriel. L’objectif de cet accord de la FIFA consiste à explorer dans les pays africains producteurs du Coton, les moyens d’utiliser l’attrait mondial du football pour promouvoir l’inclusion économique. C’était le 07 octobre dernier à Zurich en Suisse.
La Journée Mondiale du Coton, célébrée cette année le 7 octobre, revêtait une signification particulière pour la FIFA, car elle continue de collaborer avec l’Organisation Mondiale du commerce (OMC) pour explorer comment le football peut aider les petits producteurs, dont beaucoup sont des femmes, dans les 4 pays du Coton (et plus) en Afrique.
L’année dernière, la FIFA a signé un protocole d’accord (MoU) avec l’OMC qui, entre autres, explore les moyens d’utiliser l’attrait mondial du football pour promouvoir l’inclusion économique.
07 octobre de chaque année est consacrée à célébration de la Journée mondiale du coton. Face aux difficultés de certains producteurs et par conséquent la cherté du coton, cette célébration est aussi une occasion pour éveiller la conscience collective et mettre en œuvre des mesures pour faciliter davantage sa culture et faire connaître son rôle à l’endroit des pays en développement. « Sa célébration mondiale le 7 octobre, est l’occasion de mettre en avant son rôle dans la création d’emplois et le maintien de la stabilité économique dans les pays les moins avancés (PMA). Elle a pour objectif de promouvoir des politiques commerciales durables et de permettre aux pays en développement de tirer parti de toutes les étapes de la chaîne de valeur du coton. Faut-il le rappeler, le contact avec le coton est bon pour la santé de la peau. Les vêtements en coton absorbent la transpiration immédiatement, l’empêchant ainsi de devenir collante. Ce qui aide sans doute la peau à rester brillante et d’être en bonne santé. Le rôle vital que cette matière joue en fournissant un moyen d’existence et de subsistance à des millions de personnes, ainsi que son impact économique et social plus large dans le monde entier n’est plus à démontrer. C’est dire qu’hormis ces rôles, l’univers en l’occurrence les humains seraient dans le gouffre. Face à ces rôles d’envergure bénéfique, l’urgence de prendre des mesures convenables en vue de sa célébration est devenue imposante. C’est dans cette dynamique que l’Assemblée générale de l’ONU, dans sa résolution A/RES/75/318 a proclamé le 07 octobre comme la Journée mondiale du coton. Laquelle proclamation est survenue suite à une initiative des pays du groupe “Coton-4” : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. Un événement qui avait été organisé par le Secrétariat de l’OMC, en collaboration avec les secrétariats de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), du Centre du commerce international (ITC) et du Comité consultatif international du coton (CCIC). Le cas du Bénin et l’aperçu des résultats Réalité oblige, le Bénin à l’instar des autres nations, s’est activé pour marquer la célébration de l’édition 2022 de la Journée mondiale du coton dont le thème est : ‘’ Tisser un meilleur avenir pour le coton ‘’. En effet, en se référant à l’évolution de la production du coton ces 10 dernières années au Bénin, le constat se veut reluisant. C’est dire que depuis l’avènement du gouvernement du Président Patrice Talon le secteur a engrangé des succès indiscutables dans le secteur de l’agriculture où les prouesses réalisées sont à la hauteur des autres filières agricoles. Depuis la campagne cotonnière 2018 – 2019, le Bénin du Président Patrice Talon est premier producteur du coton en Afrique. Un titre qu’il conserve depuis lors. Depuis 2018 le Bénin a pris la tête des pays producteurs d’or blanc en Afrique en réalisant une production de 678.000 tonnes contre un peu plus de 200.000 tonnes en 2016. De 136.958 tonnes durant la saison cotonnière de 2010-2011, il est passé à 728.000 tonnes (1er producteur en Afrique) durant la saison 2020-2021. De telles prouesses confirment la bonne dynamique de ce secteur, qui a bondi de 123 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} depuis 2015. C’est la preuve le Bénin se révèle davantage dans ce domaine au plan continental et international et pense maintenir le cap avec les innovations. Il faut notifier que la transformation du coton est désormais possible au Bénin avec les usines intégrées de textile et les usines de confection à la zone industrielle de Golo-Djigbé, c’est le pari systémique des autorités béninoises. Sur 1 600 hectares, l’État installe les infrastructures nécessaires pour que les industries de transformation s’y implantent. La filière coton est alors sans doute sous heureux auspices au Bénin. L’augmentation du rendement est le palliatif impératif à cet effet. (Source : https://lerural.bj/journee-mondiale-du-coton-2022-le-benin-talonne-les-pays-africains-avec-des-productions-records/)
Si l’on pouvait changer cela pour signifier que le cycle de la culture au tissu est achevé dans les nations du C-4 (et plus), elles obtiendraient une plus grande part des revenus du marché du vêtement de football qui devrait passer de 82,3 milliards de dollars en 2022 à 114,4 milliards de dollars d’ici 2028.
« En réunissant le coton et le football, nous visons à utiliser la visibilité et l’impact du ballon rond pour promouvoir l’accès des pays du C-4 (et plus) à la chaîne de valeur mondiale des articles de sport », a déclaré Céline Zigaul, Directrice des Services de Relations et de Collaboration de la FIFA, lors des célébrations de la Journée Mondiale du Coton 2023 à Vienne, en Autriche. « Nous aimerions braquer les projecteurs sur la région de l’Afrique de l’Ouest et Centrale ».
« Nous aimerions également contribuer avec nos différents partenaires au développement durable de la chaîne de valeur des articles de sport relatifs au football, puis contribuer à partager les avantages économiques du football dans les pays du C-4 (et plus) », a déclaré Dr Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale de l’OMC, lors du discours d’ouverture de l’événement.
« En fin de compte, il s’agit de personnes. Nous aimerions avoir un impact positif sur le développement social, en particulier pour les femmes et les jeunes, des personnes qui sont le cœur de la chaîne de valeur, du champ au tissu », a-t-elle ajouté. « Permettez-moi de remercier particulièrement la FIFA pour sa contribution et son engagement dans ce travail. Je me réjouis de poursuivre ensemble ce travail en soutien au C-4 (et plus) ».
En septembre, le Président de la FIFA, Gianni Infantino, a eu une discussion avec le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Gerd Müller, dont l’organisation a accueilli l’événement à Vienne. L’ONUDI va bientôt commencer une étude de référence qui proposera la meilleure voie à suivre. (Source : FIFA)