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Ciné radiophonique /Premier podcast natif de fiction ouest-africain : « Dianké », une histoire africaine au féminin


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Ph: DR: Dianké, une série radiophonique qui dépoussière le genre

Dianké, une série radiophonique qui dépoussière le genre selon les auteurs. Dianké de son vrai nom Aïda Sock, est une jeune femme combative qui dénonce la corruption et s’engage en politiques. Produit à Dakar (Sénégal) par l’Ong RAES, Dianké raconte une histoire africaine au féminin et met la voix des femmes au centre d’un récit contemporain. L’objectif de cette série radiophonique de 12 épisodes, n’est pas d’offrir un divertissement anodin mais de créer du débat, faire évoluer les mentalités en Afrique et casser les stéréotypes.  RFI, a fait le choix de diffuser  cet été à partir du 29 juin ce programme d’abord sur le numérique, en exclusivité et en intégralité, faisant ainsi de « Dianké » la première fiction radiophonique africaine en podcast natif.

 

 

En effet, « Dianké »  raconte l’histoire d’une jeune femme africaine indépendante et de caractère qui va se lancer en politique pour combattre la corruption.  Dianké est licenciée après avoir refusé de céder à la corruption. Sous le coup de la colère, elle enregistre sur les réseaux sociaux une vidéo qui devient vite virale et change le cours de sa vie. A la suite du décès de son père, elle décide de s’engager en politique et se présente aux élections de sa ville natale face à son propre frère. Soutenue par une jeunesse qui rêve de changement, Dianké va se dresser contre tout un système politique. Entre corruption, secrets de famille, amour et campagne électorale, Dianké devient une femme de conviction et de combat, lanceuse d’alerte d’un nouveau genre, entraînant dans son sillage toutes les générations.

 

 

Ph: DR-: « Dianké » raconte l’histoire d’une jeune femme africaine indépendante et …

La série « Dianké » est le premier podcast natif de fiction ouest-africain. Réalisé à Dakar, c’est un feuilleton exceptionnel qui, par son ampleur et ses moyens, dépasse les frontières. Elle raconte une histoire africaine au féminin et met la voix des femmes et des jeunes au centre d’un récit contemporain qui bouscule les stéréotypes de genre.

 

C’est au Sahel, plus précisément en Afrique de l’Ouest, que l’histoire de « Dianké » s’écrit. Une vaste région, riche d’une immense histoire, aujourd’hui parmi les plus chaudes et les plus pauvres de la planète. En 2020, le Sahel suscite des sentiments mêlés d’inquiétude, de crainte et d’espoir. Les plus optimistes y voient un univers des possibles et des opportunités, tandis que les pessimistes n’y imaginent que des obstacles infranchissables.

 

C’est dans ce contexte complexe que l’équipe de l’ONG RAES a décidé d’entreprendre la réalisation d’une fiction politique réaliste, susceptible d’offrir de nouvelles perspectives et d’inspirer de nouvelles voix dans l’avenir. (…) Ces investigations ont également permis de dresser un inventaire des difficultés et des espoirs des femmes et des jeunes d’aujourd’hui, selon leur génération et les endroits où ils vivent. Des témoignages concrets et des renseignements qui ont été autant d’atouts pour raconter l’histoire de « Dianké ».

 

3 Questions à l’artiste principale, Aïda Sock appelée Dianké En quoi Dianké, cette femme combative, peut être un modèle pour les femmes qui écouteront la série ? Une des réponses est déjà dans la question : c’est une femme combative. Dianké est forte, elle fait ce qu’elle veut et n’a pas froid aux yeux. Cependant, tout ce qu’elle fait, elle le fait dans le respect des traditions. Elle est également à l’écoute des gens pour qui elle se bat. Elle ne peut être qu’un modèle positif pour les femmes africaines et même pour la jeunesse en général. Cette histoire fait-elle écho en vous ? Je me suis immédiatement identifiée à Dianké. En tant que femme, je me bats au quotidien pour évoluer dans ma vie, dans la société à laquelle j’appartiens, dans l’univers de la musique qui est le mien… Je pense que toute femme, africaine ou non, peut aisément trouver un écho à son parcours personnel dans l’histoire de Dianké que je trouve puissante et honorable. Pensez-vous que cette nouvelle série va remettre au goût du jour la tradition du feuilleton radio en Afrique de l’Ouest ? C’est un objectif mais nous devons nous donner les moyens de nos ambitions. Quand on présente à un auditeur un récit maîtrisé, avec des personnages bien pensés et une histoire solide, on ne peut que capter son attention. Cela demande énormément de travail en amont. Il faut aussi que le feuilleton soit pensé pour avoir un impact positif lors de sa diffusion. C’est le cas de « Dianké » qui aborde le sujet de l’émancipation des femmes et du respect des traditions. Je suis extrêmement heureuse de faire partie de ce projet. J’ai pris énormément de plaisir à collaborer avec une équipe aussi investie. Nous étions tous portés par un même but : produire un feuilleton qui marquera les esprits de manière positive (Source : Rfi)

 

Ph: DR-: Dianké, de son vrai nom Aïda Sock, l’artiste principale

Fort de cette expérience, et animé par le désir de parler de toutes ces femmes et de les voir changer le monde, l’auteur Insa Sané, romancier et slameur, a imaginé « Dianké », l’épopée d’une jeune femme africaine dans une grande ville du continent. Cette femme intègre va braver les interdits et bousculer les idées en s’engageant dans l’arène politique, souvent régie par et pour les hommes.

À partir d’un texte original, généreux et poétique, les réalisateurs ont construit une série où chaque épisode alterne musiques originales et narrations portées avec intensité par Adama Diop, dans le rôle de Lam Solo et Aida Sock qui porte le personnage de Dianké. Chacun saura y reconnaître l’authenticité du foisonnement sonore d’une ville africaine aujourd’hui.

Loin d’être un divertissement anodin, la série « Dianké » a pour objectif d’ouvrir et de nourrir le débat autour de l’émancipation des femmes au Sahel et, de manière plus globale, en Afrique. Avec « Dianké », la fiction permet cette fois de révéler les rapports qu’entretiennent les populations avec leur citoyenneté ; questionner les us et coutumes qui mettent à mal la démocratie ; et engager un débat d’idée sur la place accordée à une jeunesse africaine en quête de renouveau. Des questions sociétales parfois encore taboues et traduisant les engagements qui définisset RFI seront abordées, à commencer par l’égalité entre les femmes et les hommes. « Dianké » a l’ambition de montrer la place des femmes aujourd’hui en Afrique, de raconter leurs aspirations, voire d’inspirer les plus jeunes d’entre elles qui l’écouteront, de faire naître des vocations et des projets.

« Dianké », fiction radiophonique à la qualité très soignée, a été produite sur le continent africain. D’abord enregistrée en français, elle sera adaptée dans plusieurs langues africaines, notamment certaines des langues de diffusion de RFI en Afrique (haoussa, mandenkan et fulfulde). En octobre dernier Rfi proposait sur son antenne un reportage – sur le tournage de « Dianké » réalisé par Charlotte Idrac, envoyée spéciale permanente à Dakar pour Rfi

Avec « Dianké », RFI renouvelle cette année la diffusion estivale d’une fiction radiophonique inédite, qui raconte le parcours d’une femme africaine émancipée et ses multiples rebondissements. Une oeuvre pour faire naître la réflexion et le débat.

RFI a fait le choix de diffuser ce programme d’abord sur le numérique, en exclusivité et en intégralité, faisant ainsi de « Dianké » la première fiction radiophonique africaine en podcast natif. Et, dans les fictions radiophoniques, toute ressemblance avec des situations qui deviendront réelles, n’est peut-être pas si fortuite !

DIFFUSION

Une série audio en 12 épisodes de 20 minutes disponible dès le 1er juin 2020 en podcast natif sur rfi.fr et sur les plateformes de diffusion (Apple Podcast, Deezer, Spotify, TuneIn).

La diffusion sur l’antenne de RFI est programmée cet été à partir du 29 juin 2020. Les 500 radios partenaires de RFI en Afrique pourront également diffuser la série sur leurs antennes.

Aline ASSANKPON


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