M. Bruno GBehinto, Directeur adjoint de la Famille, de l’Enfance et de l’Adolescence livre ici ses impressions.
«Des études ont prouvé que de plus en plus d’enfants bougent dans notre sous région. Les enfants bougent parce que happés par les réalités de notre temps et sérieusement influencés par les mutations qui sont aujourd’hui les nôtres. Nos enfants bougent parce qu’ils ont faim ; ils sont ambitieux ; parce que l’environnement socio-économique est en plein mouvement.
La notion de Mobilité vis-à-vis de la protection nous ramène à l’intérêt supérieur de l’enfant. Il s’agit là, de trouver les voies et moyens d’expliquer et de convaincre les populations et les autorités pour que désormais, Oui, l’enfant puisse bouger mais que son déplacement soit sécurisé sur le trafic ; c’est-à-dire depuis le départ qu’on sache qu’il s’en va ; sur la route que l’on puisse le reconnaître, le suivre, l’aider et que lorsque, il arrive à sa destination, toutes les structures spécialisées prennent soins de son séjour et l’accompagne ; c’est là, le défi ». (Propos recueillis : A.A.)