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BIMPET-2014/Conférence internationale sur l’Energie et les Ressources pétrolières et minières du Bénin : Un point de repères pour entrer dans le cercle des miniers et pétroliers.


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Maintenir la flamme de l’espoir.

 La salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou a abrité une rencontre de haut niveau sur les ressources énergétiques, pétrolières et minières du Bénin, du 23 au 26 Avril 2014. Dénommé BIMPET-2014, plusieurs délégations et experts internationaux ont pris part à cette rencontre d’exhibition. Placée sous le haut patronage du Chef de l’Etat béninois, Dr Boni Yayi, avec une série d’expositions sur le thème : « Energie, Ressources pétrolières et minières : Moteur du développement durable au Bénin ».

Ph: DR - M. Barthélémy KASSA, ministre de l'Energie, des Mines et des Ressources pétrolières

Ph: DR – M. Barthélémy KASSA, ministre de l’Energie, des Mines et des Ressources pétrolières

Le Bénin a réalisé des opérations de scanning  de son sous-sol sur toute l’étendue du territoire national. Les différentes recherches pétrolières et minières sont donc un  peu plus connues et maîtrisées, il reste que les experts viennent les approfondir en vue de l’exploration et de l’exploitation de ces recherches qui vont du Fer à l’or en passant par l’uranium, l’étain et le coltan.

En effet, du symposium sur les mines et les hydrocarbures en 2009 à la présente conférence internationale sur les hydrocarbures et les mines, la volonté du gouvernement béninois est demeuré la même : celle d’accélérer les explorations pétrolières avec la conviction que le Bénin est si riche de ressources de sous-sol. Cette volonté s’est affermie avec les nombreuses découvertes de minerais et de puits pétrolifères à l’Est comme à l’Ouest du Bénin.

L’espoir est donc permis

Du fait, le Bénin se trouve au milieu d’une vaste région à fort potentiel et ne serait donc privé de ressources exploitables. C’est fort de cette vision que le gouvernement béninois a lancé plusieurs travaux d’exploration dont les résultats ont fait l’objet de discussion à cette plate-forme d’échanges. A ce titre, le thème retenu est : « Energie et Ressources minières et pétrolières, moteur du développement durable au Bénin ».

« Ce thème, plus qu’un appel est une invitation aux spécialistes, aux experts et aux opérateurs économiques pour apporter leur contribution, pour aider les trois secteurs à sortir de l’ornière et de la léthargie qui les caractérise depuis des décennies au Bénin ; pour enfin connaître un essor afin de devenir très vite, une nouvelle source de recette pour notre budget national » a déclaré le Ministre béninois des Mines, de l’Energie et des Ressources pétrolières, M. Barthélémy Kassa à l’ouverture des travaux.

« En d’autres termes, il s’agit, à partir de nos connaissances et expériences diverses, de travailler à rendre, les trois secteurs attrayants afin les investisseurs viennent y investir massivement pour assurer la croissance économique de notre pays et son développement durable » a-t-il ajouté.

Selon le ministre de l’Energie, cette conférence ne doit pas s’écarter des orientations données par le Chef de l’Etat. Ceci permettra de faire de la rencontre, un point de repères pour le Bénin d’entrer dans le cercle des miniers et pétroliers.

L’espoir est donc permis. Il est même légitime, au regard des résultats du scanning du sous-sol et des explorations effectuées à ce jour, par plus de 30 compagnies pétrolières sur le bassin sédimentaire off-shore.

Ph/ Dr -Dr Boni Yayi, Chef de l'Etat béninois: « Cette ambition ne peut logiquement connaître un succès que si elle s’adosse aussi bien sur des initiatives publiques que privées »

Ph/ Dr -Dr Boni Yayi, Chef de l’Etat béninois: « Cette ambition ne peut logiquement connaître un succès que si elle s’adosse aussi bien sur des initiatives publiques que privées »

Le Bénin, au cœur d’une grande province pétrolière off-shore

En effet, des informations concordantes révèlent que depuis 2012, des activités dans labo-pétroliers, une production mondiale d’environ 87 milliards de barils de pétrole brut dont 60 % provenant du Moyen-Orient et 12% de l’Afrique. Le Bénin, aurait bien voulu figurer en bonne place dans ce palmarès des pays contribuant à cette production mondiale.

Mais tel n’est pas encore le cas, car, depuis les années 1980, la région du Golfe de Guinée est devenue l’un des points phares de l’exploration pétrolière mondiale avec une série de découvertes majeures au large des côtes de l’Angola, de la Guinée Equatoriale, du Nigeria, tout récemment du Ghana, sans oublier le Liberia, la Sierra-Leone et la Côte-d’Ivoire. Ces découvertes  en extrapolation  avec celle de l’Amérique Latine, géographiquement située en face du Golfe de Guinée, montrent que le Bénin, se trouve au cœur d’une grande province pétrolière off-shore. En on-shore, le même espoir est permis notamment dans le bassin sédimentaire de Kandi (au nord du pays) prolongement géologique naturelle du Niger et du Tchad où des gisements de pétrole sont en exploitation.

Cette logique confirme certainement ce que certaines compagnies pétrolières, qui s’activent actuellement sur le bassin sédimentaire off-shore ont commencé à prouver avec les récentes déclarations de San Petro, consortium Petrobas, Shell et  CBH au pays. «Je reste convaincu que d’autres bonnes nouvelles sont certainement attendues avec les tous prochains forages avec les opérateurs, Petrobas, Int Oil et Orlando » s’est persuadé le Chef de l’Etat béninois, Dr Boni Yayi.

S’agissant de l’exploration et de l’exploitation minière, l’Afrique détient 78 % de la part du marché mondial de platinium, 60% de Cobalt, 57% pour de diamant et de manganèse et 22 % d’uranium et d’or. De récentes  études ont prouvé de grandes réserves de ressources minières de tout genre à l’Est du Bénin, (depuis le Nigeria jusqu’en Angola) ; les mêmes études ont révélé que du Ghana au Liberia, l’or, le diamant et autres pierres précieuses ont été découvertes.

De ce constat, il parait encore très difficile de convaincre les Béninois que leur pays, est bien situé entre ces deux bassins miniers, même si jusqu’à présent, on n’est jamais arrivé à prouver véritablement que le Bénin dispose des réserves économiquement exploitables.

Conscient du retard du retard accusé dans la réalisation d’infrastructures géologiques et minières et de l’environnement concurrentiel qui caractérisent le secteur minier ; le gouvernement béninois à travers son chef a décidé d’améliorer le niveau de connaissance de son  sous-sol à travers une acquisition de données géophysique à partir d’une technologique moderne basé sur un levé aéroporté, des données magnétométriques, radiométriques, gravimétriques de l’ensemble du territoire national.

Se fondant sur le rapport intermédiaire présenté  au chef de l’Etat, par la compagnie de service FUGRO, il a été identifié des zones à fort potentiel, de minerais précieux comme le fer, l’or, l’uranium, l’étain, le phosphate, le coltan, etc.

« Je reste convaincu qu’avec cet investissement que mon gouvernement vient de réaliser, la balle est désormais dans votre camp. Je vous invite à occuper tous les périmètres miniers à fort potentiel, ainsi mis en relief afin d’approfondir les fouilles et procéder à l’exploitation de ces ressources minières dans un partenariat véritablement gagnant-gagnant » a indiqué Boni Yayi.

Des énergies renouvelables et thermiques à l’horizon 2016

Dans le secteur de l’énergie, le Bénin dispose aujourd’hui d’une autonomie de l’ordre de 200 Mégawatts ; des études ont pourtant confirmé que les potentialités d’aménagement hydroélectrique peuvent permettre au Bénin de porter à 600 Mégawatts. Mais le Gouvernement veut aller au-delà, grâce à d’autres formes d’énergies.

Conformément à sa vision du développement économique et social, Boni Yayi a décidé d’accroître les capacités propres de production d’énergie électrique, à environ 2000 Mégawatts à l’horizon 2016. « Cette politique va s’appuyer sur le développement des énergies renouvelables, que sur celui des énergies thermiques, afin que l’industrie béninoise et notre peuple, puisse jouir d’une énergie en quantité, en qualité et à moindre coût » a-t-il déclaré.

« Cette ambition ne peut logiquement connaître un succès que si elle s’adosse aussi bien sur des initiatives publiques que privées » s’est dit le Chef de l’Etat en sollicitation les investisseurs à accompagner le gouvernement béninois dans sa marche vers le développement énergétique.

BIMPET-2014-Participants

Investir dans un climat attractif…

En appelant à investir au Bénin, le gouvernement est conscient qu’il faut absolument rendre attractif le climat des affaires ; dans ce sens, plusieurs mesures ont été prises en occurrence, la promulgation de diverses lois d’incitation dans le secteur des mines, de l’énergie et des hydrocarbures. Une stratégie de développement de ces trois secteurs est aussi élaborée ; c’est dire que les conditions sont réunies pour un investissement sécurisé dans ces différents secteurs. De plus, le Bénin est un pays de paix qui jouit d’une stabilité politique, c’est pourquoi le chef de l’Etat a invité les investisseurs  à adhérer à la vision du gouvernement et aux stratégies élaborées.

Une dizaine de pays ont pris part à ce symposium : Togo, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Ghana, Guinée Equatoriale, Congo, Afrique du Sud, Brésil, France, Angleterre et bien sûr le Bénin ont visité les divers stands d’expositions très riche et variée, des entreprises opérant dans le secteur de l’énergie, des mines et du pétrole.

La rédaction


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