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Adélaïde Eléonore EZIN
L’atelier national rentre dans le cadre du programme : Un monde sans faim de la Konrad Adenauer Stiftung et mis en œuvre depuis 2016 au Bénin, au Togo et au Burkina. Selon le Coordonnateur de la Konrad Adenauer Stiftung, Mounirou Tchacondoh, l’atelier se veut un cadre de réflexion, d’analyse et de débat sur les grands défis du moment, notamment la crise géopolitique régionale et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement alimentaires et leurs effets sur la vie économique et sociales des couches vulnérables en particulier des femmes. C’est donc, affirme, le coordonnateur, une opportunité pour les participants d’échanger sur les problématiques des droits fonciers, les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement alimentaires, les crises géopolitiques régionales et les mécanismes de renforcement de la résilience des femmes face aux crises. L’atelier rassemble des députés, des responsables de partis politiques, des organisations de la société civile, des organisations des producteurs, des organisations internationales, des ministères impliqués, des experts et quelques femmes évoluant dans le secteur de l’agriculture.
En organisant cette activité, précise M. Mounirou Tchcondoh, notre objectif est d’offrir un cadre de discussion, d’analyse et de débat entre les décideurs politiques et les acteurs clés de la chaîne d’approvisionnement alimentaire sur les défis des crises et les mécanismes d’adaptation pour assurer la résilience des communautés à la base et les femmes en particulier. Ensuite, ajoute-t-il, informer, former et sensibiliser les différents acteurs de développement et décideurs politiques sur la nécessité de développer les capacités de résilience des femmes et leur chance d’exercer et de faire valoir les droits fonciers pour contribuer à maintenir la disponibilité et la qualité des denrées alimentaires et réduire par ricochet la famine et la pauvreté.

En procédant à l’ouverture de cet atelier, le représentant du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Affo Ousmane déclaré que, la rencontre vient à point nommé. Et pour cause, elle va permettre aux participants de prendre non seulement connaissance des éléments de politique qui ont été développés dans le cadre de l’atténuation des différentes crises observées mais également des perspectives qui sont projetées en ce qui concerne le renforcement de la résilience des systèmes alimentaires dans le pays. Il espère qu’au terme de l’atelier des résultats probants seront atteints.