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Affaire trafic de drogue : Sébastien Germain Ajavon et ses co-accusés relaxés au bénéfice du doute


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L’homme d’affaires Sébastien G. Ajavon et ses co-accusés sont relâchés ce vendredi 04 Novembre nuit. Accueilli en grande pompe par ses partisans, Sébastien G. Ajavon rend grâce pour l’issue de cette affaire lugubre et remercie ses sympathisants. Cependant le collège des avocats promet de se recontacter pour aviser.

 

Ph/DR-: Sébastien Ajavon relâché tard la nuit du vendredi 04 Novembre 2016

Ph/DR-: Sébastien Ajavon relâché tard la nuit du vendredi 04 Novembre 2016

En effet, après 08 jours de garde à vue, Sébastien Ajavon et ses co-accusés sont enfin présentés au Procureur du tribunal de première instance de Cotonou. L’attente aura durée toute la journée du vendredi 04 novembre. Ce n’est qu’aux environs de 22h23mn que  Sébastien Ajavon, Barnabé Yéloassi, Christian Tolodji et Nestor Ajavon sont libérés au bénéfice du doute après la délibération rendue par la Cour.

La joie de ses partisans éclate. Après un détour à l’Eglise Saint Michel de Cotonou pour rendre grâce à Dieu, l’homme d’affaire rentre à son domicile après zéro heure. Sébastien Ajavon ressort de sa maison pour remercier toutes les personnes (partisans et sympathisants) qui ont milité et prié pour qu’ils soient libérés. A cet effet, il leur a demandé de pardonner les mains invisibles qui ont voulu ternir son image dans cette sale affaire.

 

Ph/DR: Ajavon a demandé à ses partisans de pardonner les mains invisibles qui ont voulu ternir son image dans cette sale affaire

Ph/DR: Ajavon a demandé à ses partisans de pardonner les mains invisibles qui ont voulu ternir son image dans cette sale affaire

Par ailleurs, le collège de 25 avocats constitués pour la cause, a salué la justice et se dise satisfait du verdict. Cependant, cette affaire ne sera pas close de sitôt : « C’est le moment pour nous de remercier la justice béninoise qui a su à nouveau avec sa lucidité d’éclairer cette affaire et de relaxer les intéressés. Déjà le client, lui-même nous avait beaucoup facilité la tâche. Parce qu’il connaissait très bien son dossier. Et quand il rentre dans la procédure, quand il rentre à nous décrire la procédure de comment il fallait décharger les marchandises ; comment l’amener – bien qu’il ne soit intéressé aucune des étapes : puisque c’est une autre personne qui a chargé la marchandise, une autre personne se charge du transport, sans être en contact avec ces dernières. A l’heure où nous vous parlons, M. Ajavon n’a jamais encore réceptionné les marchandises ; donc partant de là, il n’était pas du tout intéressé sur ce qui se passait. Nous allons aviser parce que, dans son développement, M Ajavon avait dit quelque chose : « Tout a été fait à partir de Cotonou ». Personne ne le comprenait. Mais quand l’agent du transport est passé à la barre, il a expliqué et on a compris. Lorsque le représentant du consignataire est passé à la barre, on a compris. Et on a compris donc que tout est parti donc de Cotonou.  Je crois que nous allons essayer de nous recontacter pour aviser » a déclaré Me Patrick Tchiakpè, l’un des membres du collège d’avocats.

 

La rédaction


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