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Marchés boursiers africains : Début d’année calamiteux pour les fonds investissant


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L’année 2016 a débuté dans la difficulté pour plusieurs fonds d’investissement qui ont pour cible les marchés boursiers africains. Les performances d’une soixantaine de ces fonds suivi par l’Agence Ecofin sur la plateforme Morningstar, sont toutes dans la zone rouge, avec des replis de rendements qui dépassent désormais les 30%.

Ph/DR-: Les marchés financiers doivent encore se battre avec des défis monétaires.

Ph/DR-: Les marchés financiers doivent encore se battre avec des défis monétaires.

Aucun segment n’est épargné. Que ce soit les gestionnaires d’actifs, les fonds boursiers, et les organismes de placement des valeurs mobilières, les rendements sont en berne. Avec une baisse de ses rendements de l’ordre de 34,6% sur une période de 12 mois écoulés, Neptune Africa est l’un de ces fonds qui subit le plus la crise que traversent les marché africains

D’une valeur globale de 16,4 millions £,  le fonds créé en 2010 s’appuie sur l’indice MSCI Frontier & Emerging Market, avec une exposition de ses investissements sur les entreprises cotée sur le Johannesburg Stock Exchange. Tout au long de 2015, on apprend que plusieurs fonds comme Neptune Africa ont pris une position défensive, face à des marchés émergents et frontières devenus peu rentables.

Le secteur le plus touché par les désinvestissements est celui des ressources minières, dont la valeur des actifs s’est fortement dégradée, en raison d’un prix des matières premières au plus bas. Pour traverser la période des turbulences, ces fonds devraient continuer de maintenir une position prudente.

La question aujourd’hui est de savoir jusqu’à quand, car la crise financière qui frappe la Chine semble plus profonde qu’il n’y parait. Le tout puissant capitalisme dirigé semble avoir épuisé les plaisirs de l’enrichissement spéculatif. Des experts expliquent que plusieurs personnes se sont endettées pour tirer avantage des rendements élevés qu’offraient les places financières de l’empire du milieu. Aujourd’hui, alors que l’économie et que l’inflation est de retour, tout le monde veut vendre les monnaies-titres en sa possession afin de rembourser ses dettes. « Cela prendra du temps avant que les choses ne reviennent à la normale et personnes ne peut savoir exactement quand la Chine retrouvera ses fondamentaux ».

Le Johannesburg Stock Exchange a repris quelques couleurs ce mardi 12 janvier 2016, après que le rand (monnaie sud-africaine), ait lui-même retrouvé un peu de forme. Au Nigeria, en Egypte ou encore au Kenya, les marchés financiers doivent encore se battre avec des défis monétaires. (Ecofin)


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