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Il s’agit d’un processus devant doter le Bénin d’un document de stratégie qui décline les différentes orientations et les actions à mettre en adéquation avec le Plan stratégique de relance de l’Agriculture. C’est dans cette optique qu’il s’est tenu la semaine dernière au Palais des Congrès de Cotonou, un atelier de validation de ce plan.
Ph/DR-: Rufin Orou Nan Nansounon, ministre de l’Agriculture, d’élevage et de la pêche
A travers le Projet de promotion de culture urbaine et périurbaine, la FAO a élaboré un Plan de stratégie de développement de l’Agriculture dont le contenu se décline en ces termes : « Le projet a permis notamment l’élaboration de fiches et manuels techniques pour les principales cultures maraîchers du Bénin ; la formation aux bonnes pratiques agricoles de plusieurs centaines d’agents d’encadrement et de producteurs maraîchers sur toute l’étendue du territoire national ; la formation de techniciens à l’utilisation de la base de données OCTIVA (une base de données de la FAO qui donne des informations techniques sur la plupart des cultures horticoles dans le monde) ; le renforcement des capacités logistiques de l’Institut national de Recherches agricoles du Bénin (INRAB) à travers un appui à son programme de maraîchers et à son programme de technologies agricoles et alimentaires ».
Le projet a également entrepris d’élaborer un Plan stratégie agricole de cultures urbaines et périurbaines au Bénin. Cette forme d’agriculture est l’une des solutions pour faire face aux besoins alimentaires suscités par l’accroissement rapide des villes dans les pays en voie de développement.
Pour le ministre béninois de l’Agriculture, ce plan répond aux exigences d’une agriculture moderne et structurée. « Il est en parfaite adéquation avec le Plan stratégique de relance du secteur agricole à travers ces différents axes stratégiques. Il aborde de façon détaillée le contexte politique et institutionnel ; les questions de sécurisation et de l’accès aux ressources ; la professionnalisation des acteurs ; l’amélioration de l’accès au marché et le genre » a déclaré le ministre de l’Agriculture Rufin Orou Nan Nansounon.
En un mot, ce plan traite la problématique de l’agriculture urbaine et périurbaine dans les détails. C’est en effet une forme émergente de pratiques à l’intérieur et à la périphérie des villes. D’où la définition de l’agriculture urbaine et périurbaine qui commence à prendre de plus en plus d’importance dans l’approvisionnement des populations urbaines en produits alimentaires.
La rédaction
