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Le FMI abaisse ses prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne, à 3,8 % en 2015


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Le Fonds monétaire international (FMI) a une nouvelle fois abaissé, dans son nouveau rapport sur les perspectives mondiales publié le 6 octobre, ses prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne. L’institution a estimé que la région ne devrait enregistrer qu’une croissance de  3,8 %, contre 5,0 % en 2014, soit une révision à la baisse de -0,7 point par rapport aux prévisions d’avril.

Le FMI vient d’abaisser une fois encore ses prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne.

Le FMI vient d’abaisser une fois encore ses prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne.

«En 2015, le ralentissement est essentiellement consécutif à la baisse des prix des matières premières et à une demande chinoise plus faible», a précisé le Fonds rappelant que la Chine est devenu le premier partenaire commercial de l’Afrique subsaharienne».

Pour 2016, la croissance devrait repartir à la hausse dans la région, pour atteindre 4,3%, soit un recul de 0,8 point comparativement aux prévisions d’avril.

L’institution multilatérale a aussi abaissé ses prévisions de croissance mondiale pour 2015 et 2016, en s’inquiétant en particulier du ralentissement chinois qui entraîne les pays émergents dans son sillage.

Le PIB de la planète ne progressera que de 3,1 % en 2015, soit la plus mauvaise performance annuelle depuis 2009 qui avait enregistré la pire récession de l’après guerre. En 2016, le PIB mondial devrait progresser 3,6%, marquant à chaque fois un repli de 0,2 point par rapport aux précédentes estimations publiées en juillet, indique le Fonds.

Les marchés émergents et les économies en développement verront cette année leur croissance se réduire pour la cinquième année consécutive, pour revenir à 4 % en 2015,  après avoir atteint 7,5 % en 2010. En revanche les pays avancés, paraissent au contraire sortir de l’ornière, avec une progression moyenne de leur PIB de 2 %, au plus haut depuis 2010.

Paradoxalement le Fonds n’a pas modifié ses prévisions de croissance pour la Chine qu’il maintient à 6,8 % en 2015 (et 6,3 % en 2016), sans changement par rapport à ses estimations d’avril et de juillet dernier. En revanche les autres pays émergents, principaux les exportateurs de matières premières, subissent des changements parfois très sévères. Le Brésil tout particulièrement, qui s’enfonce dans la récession avec des reculs de son PIB de 3 % et 1 % respectivement en 2015 et en 2016. La Russie devrait aussi voir son PIB plonger de 3,8 % cette année et la baisse sera de 0,6 % l’an prochain.

L’Inde devrait en revanche réaliser d’excellentes performances: 7,3 % en 2015 et 7,5 % en 2016. (Ecofin)


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