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Burkina: un fidèle du président déchu Blaise Compaoré à la tête du pays, Général Gilbert Diendéré


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Le Burkina Faso est désormais dirigé par un proche du président déchu président Blaise Compaoré. Le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major de Compaoré, a été nommé ce jeudi 17 septembre à la tête du Conseil national de la Démocratie (CND), nouveau pouvoir mis en place par les militaires putschistes qui ont destitué le président Michel Kafando et dissout le gouvernement.

Ph/DR-: Le Général de la brigade, Gilbert Diendéré désormais à la tête du Conseil national de la Démocratie (CND) instance qui dirige actuellement Burkina Faso

Ph/DR-: Le Général de la brigade, Gilbert Diendéré désormais à la tête du Conseil national de la Démocratie (CND) instance qui dirige actuellement Burkina Faso

«Le général de brigade Gilbert Diendéré va assumer la fonction de président du CND», souligne un communiqué lu à la télévision publique par le lieutenant-colonel Mamadou Bamba.

Selon ce même communiqué, un couvre-feu est instauré de 19 heures à 6 heures, et les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à nouvel ordre.

Les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), un corps d’élite de l’armée burkinabè qui était l’un des piliers du régime de Blaise Compaoré, avaient annoncé plus tôt la dissolution des institutions de transition du pays.

Le général Diendéré est un compagnon d’armes de Blaise Compaoré qui avait chassé du pouvoir par la rue en octobre 2014 après 27 ans. A ses côtés lors du coup d’Etat de 1987, lorsque M. Compaoré avait renversé le président Thomas Sankara, le général Diendéré avait pris la direction du RSP. Il avait été limogé l’an dernier, quelques semaines après la fuite de l’ex-président.

«Nous sommes passés à l’acte pour empêcher la déstabilisation du Burkina-Faso en raison de l’insécurité pré-électorale», a déclaré le général Gilbert Diendéré dans un entretien au magazine français Jeune Afrique, assurant que les élections auraient bien lieu, mais plus tard. Le président de transition Michel Kafando et son Premier ministre, Isaac Zida, «ont été placés en résidence surveillée» mais «vont bien et seront relâchés», a ajouté M. Diendéré.

Les putschistes, dont le coup de force a été condamné par la France, le Conseil de sécurité de l’ONU et les Etats-Unis, ont notamment dénoncé le Code électoral n’autorisant pas les partisans de l’ancien président déchu à se présenter à l’élection présidentielle qui devait avoir lieu le 11 octobre et devait mettre fin à la transition. La loi électorale décriée par les militaires putschistes rendait «inéligibles» tous ceux qui avaient soutenu la tentative de Blaise Compaoré de modifier la Constitution pour supprimer la limitation des mandats présidentiels. (A.E)


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