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Atelier Senior Policy de la Chaire N°1 sur les chaînes de valeur : Assurer une intégration régionale et parvenir au développement durable


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« Chaines de Valeur, Intégration Régionale et Développement Durable », c’est le thème autour duquel  la Chaire OMC- Commerce International et Développement Inclusif a organisé un Senior Policy, ce mardi 21 juillet 20105 à l’Infosec de Cotonou.  L’objectif de cet atelier régional est susciter une réflexion non seulement académique mais surtout technique et pertinente sur les chaines de valeur et de développement.

: Présidium : Le Prof Fulbert Amoussouga Géro entouré du Professeur Akoété Ega AGBODJI, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l'Université du Togo, du professeur Judith GLIDJA, Directrice de la Haute Ecole Régionale du Commerce International et de Mme Fatoumata Diallo du ministère ivoirien du Commerce.

: Présidium : Le Prof Fulbert Amoussouga Géro entouré du Professeur Akoété Ega AGBODJI, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université du Togo, du professeur Judith GLIDJA, Directrice de la Haute Ecole Régionale du Commerce International et de Mme Fatoumata Diallo du ministère ivoirien du Commerce.

Selon les organisateurs de cette rencontre, le concept de chaîne de valeur (CVA) est axé sur la collaboration et le développement d’avantages stratégiques en d’autres termes, une alliance verticale d’entreprises qui collaborent pour mieux se positionner sur les marchés. Introduit par Porter  (1986), la CVA décrit l’ensemble des activités nécessaires pour amener un produit ou un service de sa conception, à travers différentes phases de production (impliquant une succession de transformations physiques et d’utilisations de divers services), à sa distribution aux consommateurs finaux, puis à sa destruction après utilisation.

Contenu du Concept de chaîne de valeur (CVA)

Cette approche permet de décomposer  l’activité de l’entreprise en séquences d’opérations élémentaires et d’identifier les sources d’avantages concurrentiels potentiels. La production, en tant que telle, est seulement l’une des étapes permettant de créer de la valeur ajoutée. Selon un rapport de la FAO en 2005, le CVA est un ensemble d’activités dans la chaîne, toutes liées les unes aux autres.

L’on retient qu’une chaîne de valeur n’est ni plus ni moins qu’un partenariat étroit entre différents maillons de la chaîne d’approvisionnement, dans le but de répondre aux demandes des consommateurs et de créer de la valeur et des profits. Le début de la chaîne consiste en l’identification des besoins et des désirs des consommateurs. La fin, quant à elle, consiste en la mise en marché de produits appropriés.

A cet atelier de Senior Policy, six (06) communications seront présentées dont la synergie des réflexions permettra de développer et de mettre à disposition des décideurs publics de la sous-région, une ressource critique pluridisciplinaire et pluri-professionnelle en chaines de valeur. Ces communications, qui seront exposées par des experts venus de la région ouest-africaine, s’articulent autour des thèmes suivants : « Infrastructures et création des chaînes de valeur » ;  « Mécanismes de financement des chaînes de valeur » ; « Politiques publiques de promotion des chaînes de valeur » ; « Propriété intellectuelle, chaînes de valeur et développement » ; « Chaînes de valeur et développement durable » ; « Chaînes de valeur, compétitivité et croissance économique ».

L’objectif du Senior Policy est d’analyser les canaux possibles de développement des chaînes de valeur pour assurer une intégration régionale et parvenir au développement durable. Et pour atteindre cet objectif, il faut poursuivre selon la Chaire OMC- Commerce International et Développement Inclusif (OMC-CIDI), des objectifs spécifiques qui se décline en six points ; notamment : Apprécier les types d’infrastructures pouvant créer des CVA ; Déterminer les mécanismes de financement des CVA ; Identifier les politiques publiques de promotion des CVA ; Montrer le lien qu’on peut établir entre propriété intellectuelle, les CVA et le développement ; Ressortir la relation entre CVA et développement durable ; Montrer comment les CVA agricoles pourraient assurer la compétitivité et stimuler la croissance économique.

Les CVM s’impose désormais

En sa qualité de titulaire de la chaire OMC-CIDI, le Prof Fulbert Amoussouga Géro, à l’ouverture des travaux estime pour sa part, que la transformation structurelle par le modèle dit d’«apprentissage par l’exportation » est révolu et que l’insertion dans les chaînes de valeur mondiales (CVM) est devenue le modèle d’industrialisation ou de transformation structurelle qui s’impose. « Plusieurs expériences réussies, que ce soit en Asie du Sud-Est, ou plus récemment en Inde et en Chine, attestent des opportunités de développement que les CVM peuvent offrir aux pays qui y participent » a indiqué le Ministre d’Etat.

« Nous restons optimistes et espérons vivement que nos échanges permettront de repousser les frontières de la connaissance des chaînes de valeur, de leur mécanisme et de leurs effets induits tout en mettent davantage en lumière non seulement les défis à relever, mais également les opportunités à saisir pour les pays d’Afrique qui souhaitent en tirer avantage » a souligné le Prof Amoussouga Géro.

 

Quelques résultats attendus

Plusieurs représentants du secteur public et privé prennent part à ce Senior Policy. Il s’agit des représentants des chambres d’agriculture et d’industries, de l’association professionnelle des banques, du patronat ; les importateurs, transitaires agréés, distributeurs des hydrocarbures ; les Partenaires techniques et financiers, Universitaires et chercheurs. Sont attendus au terme de ce Senior Policy de la Chaire n°1 sur les chaînes de valeur, les résultats suivants : les infrastructures de création des CVA caractérisées ; les mécanismes de financement des CVA sont identifiés ; les politiques publiques de promotion des CVA sont appréhendées ; la relation entre propriété intellectuelle, les CVA et le développement est analysée ; la relation entre les CVA et le développement durable est appréciée ; la façon dont les CVA pourraient assurer la compétitivité et stimuler la croissance économique, est analysée.

Aline ASSANKPON

 


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