Flash Infos:

Révolution des données en Afrique-Collaboration entre la CEA et la Fondation Tony Elumelu


1 556 Vues

La Fondation Elumelu Tony et la Commission économique pour l’Afrique (CEA) ont conclu une séance de travail de trois jours pour établir une feuille de route au plan ambitieux de lancer une «révolution de données» à travers l’Afrique.

Tony Elumelu fondateur de l’Institut Africapitalism  (Fondation)

Tony Elumelu fondateur de l’Institut Africapitalism (Fondation)

L’année 2015 marque la fin des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) – une initiative mondiale qui visait à résoudre les problèmes les plus intransigeants rencontrés par des millions de personnes à travers le monde en développement, y compris l’extrême pauvreté, la faim, l’inégalité et la maladie, entre autres. Alors que le monde se prépare à établir une nouvelle série d’objectifs pour le programme de développement post-2015, l’importance des données pour un développement humain et durable jouera un rôle important, qui a de surcroît conduit à un appel mondial d’une «Révolution de données» afin de rendre les données de développement plus disponibles et de ne laisser personne pour compte.

L’Institut Africapitalism de la Fondation Tony Elumelu, qui mène des recherches rigoureuses sur le développement économique et social, a organisé une réunion de groupe d’experts de données, dans ses locaux, à Lagos pour faire avancer le débat; reconnaissant ainsi le besoin urgent d’une Révolution de données en Afrique aux fins d’éclairer les politiques clés qui répondent aux besoins les plus critiques du continent. L’Institut représente le rôle du secteur privé dans le processus de la Révolution de données en tant que pourvoyeur et consommateur. Pour qu’Africapitalism – l’engagement du secteur privé au  développement de l’Afrique, grâce à des investissements à long terme dans des secteurs stratégiques qui stimulent la prospérité économique et la richesse sociale –  ait lieu sur le continent, la Révolution de données doit être aussi inclusive que possible. David Rice, Directeur de l’Institut qui commentait sur la Révolution de données déclare que la prolifération et l’omniprésence des technologies de communication et de l’information, transactions financières électroniques, médias sociaux et du commerce numérique ont abouti à une collecte de données par le secteur privé sans précédent – des données, extrêmement utiles dans la formulation des politiques, l’affectation des ressources publiques, et la création de stratégies de développement efficaces pour l’Afrique.

En réponse à une demande des chefs d’États africains, une Conférence de haut niveau (HLC) sur la Révolution de données a eu lieu à Addis-Abeba, en mars 2015, pour faire face aux défis et s’assurer que que la Révolution de données ait lieu grâce à un effort collectif entre les parties prenantes africaines. Un Consensus sur les données en Afrique qui pousse les communautés de données africaines à élaborer une réponse coordonnée et exploiter cette nouvelle opportunité tout en répondant ensemble au défi a été adopté au cours de ladite Conférence.

La conversation sur la Révolution de données en Afrique s’est poursuivi à Lagos lorsque la Commission économique pour l’Afrique a organisé une réunion d’experts en matière de données portant sur les mesures immédiates à prendre pour actualiser la révolution de données en Afrique. La réunion de Lagos qui s’est tenue à l’Institut Africapitalism de la Fondation Tony Elumelu, a vu la participation des organisations suivantes à savoir, la Fondation World Wide Web, les Nations Unies, la Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement. Le résultat de la réunion devient une annexe intégrante du Consensus et comprend des principes directeurs pour le partenariat avec d’autres initiatives en cours aux niveaux mondial, national et régional. La réunion comprenait également une session de webinaire de 90 minutes et a vu la participation de plus d’une centaine de personnes à travers le monde.

Dozie Ezigbalike de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) prend la parole et déclare à la fin de la réunion de trois jours que selon lui, la révolution de données est un processus actif qui permet d’avoir des approches différentes et nouvelles; changer l’atmosphère si nécessaire, avec l’objectif de responsabiliser les citoyens à devenir des participants actifs dans les processus qui les concernent. Avec l’accès à des données pertinentes, présentées de manière appropriée, les citoyens peuvent exiger des services qu’ils méritent à juste titre et confirmer que les services convenus ont été effectivement pourvus.

Nnenna Nwakanma de la Fondation World Wide Web, a également raffirmé son engagement pour la révolution de données en disant que c’est la nouvelle mine d’or. Plus vous pourrez générer, utiliser et partager les données et plus vous jouirez d’un développement durable. Rendre les données accessibles est une tâche importante dans mon travail et étendre notre expertise aux fins d’une Révolution de données en Afrique est une décision ferme. Nous sommes ici pour soutenir la politique, renforcer les capacités, contribuer à une meilleure gouvernance des données et soutenir l’engagement des citoyens. Nos activités dans la recherche, les données ouvertes,  normes, laboratoires de données et en matière de conseils politiques accompagneront la mise en œuvre du Consensus sur les données en Afrique.


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Revenir en haut de la page