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Atelier régional sur les priorités de résilience en Afrique de l’Ouest : Faire bouger le processus AGIR au niveau de chaque pays


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Faire bouger le processus AGIR au niveau de chaque pays, valider  et faire adopter les documents y découlant à travers un dialogue inclusif.  Ce sont les engagements qui ont été pris par les participants au terme de l’atelier régional qui s’est déroulé  du 04 au 08 Mai 2015, à l’Hôtel Bel Azur de Grand Popo. Aussi impliquer d’avantage les médias pour une large diffusion des actions entrant dans le cadre de la formulation des priorités de résilience par les organisations paysannes (OP) et les organisations de la société civile (OSC).

Plusieurs acteurs du secteur de l’Agriculture, de l’Elevage, de la pêche et des Médias internationaux  – venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Togo et du Sénégal – ont pris part à cette rencontre cinq jours à Grand-Popo.

Si la rencontre du Bénin  est la première d’une série de trois, les deux autres sont prévues pour se tenir au Ghana et au Cap-Vert très prochainement. Au cœur des échanges les priorités des résiliences à savoir le dialogue inclusif et l’évolution du processus « Alliance Global pour la Résilience » (AGIR) au niveau de chaque pays. Ci-joint les recommandations de cet atelier et quelques impressions des participants à la fin des travaux.

Les recommandations de l’atelier

Des recommandations de l’atelier parmi lesquelles des résolutions pourraient être tirées.

– Les stratégies de formulation des priorités seront portées par les femmes ;

– L’accès de la femme à la terre, une égalité tangible dans tous les pays de l’espace ;

– Impliquer fortement les OSC et les Médias dans le processus AGIR dans chacun des pays ;

– Prendre des mesures idoines pour participer à l’élaboration  et à l’adoption des documents Priorités de Résilience Pays (PRP) au niveau de chaque Etat ;

– Organiser et faciliter une organisation efficace et efficiente dans le processus PRP-Pays des membres à tous les niveaux de leur situation ;

-Faire de façon régulière au niveau des OSC, le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) ;

-Réaffirmer le droit fondamental des OSC, réaliser le CCAP et le principe fondamental de l’Autorité publique ;

– Organiser la veille citoyenne permanente et des réflexions prospectives sur la résilience ;

– Mettre en place un dispositif et un mécanisme de suivi évaluation efficace des processus d’élaboration et de la mise en œuvre de la résilience ;

– Mettre un accent particulier sur les médiations efficaces de la gente féminine et de la jeunesse dans les processus PRP-pays ;

– Mettre en place un programme de renforcement régional harmonisé des différents acteurs non étatiques et acteurs étatiques  et les médias sur la notion de la résilience ;

– Introduire progressivement dans les programmes d’enseignement les thématiques de résilience à tous les niveaux d’éducation ;

-Veiller à la mise en place des dispositifs de suivi et de capitalisation des résolutions issues de cet atelier ;

-Enfin organiser des ateliers de restitution de la présente rencontre dans tous les pays de l’espace régional.

Fait à Grand-Popo, ce vendredi 08 Mai 2015

Les participants.

 

Encadré : Les impressions de quelques participants

Soumaïla Sanou, président du Réseau Ouest-africain des Céréaliers (ROAC)

Soumaïla Sanou, président du Réseau Ouest-africain des Céréaliers (ROAC)

M. Samaïla Sanou président du Réseau Ouest-africain des Céréaliers (ROAC)

« La participation des médias me réconforte… »

« C’est une des premières rencontres que nous avons fait dans la question de la formulation des priorités résilientes. Certes, nous avons tenue une toute première rencontre à Lomé (Togo) mais elle n’avait pas été aussi grande que ça. Cette fois-ci nous avons essayé d’inviter tous les autres pays dans lesquels nous devons passer pour des séances d’information et de sensibilisation. Surtout ce qui m’a plu de cette rencontre est la participation des médias. Très souvent nous tenons des rencontres sur lesquelles les médias ne sont pas impliqués. Mais à celle-ci, j’ai remarqué qu’il y a une forte participation des médias. Cela me réconforte parce que je sais  que tout ce qui a été dit sera relayé et diffusé par les médias ». (Propos recueillis : A. A.) 

Laté Koffi Mensah, Représentant du Point focal AGIR au Togo.

Laté Koffi Mensah, Représentant du Point focal AGIR au Togo.

M. Laté Koffi Mensah, Chargé d’études au Secrétariat général du Ministère en charge de l’Agriculutre, d’Elevage et de la Pêche, Représentant du Point focal AGIR au Togo.

« Désormais nous allons impliquer les journalistes au processus »

«Par rapport à la poursuite du processus, je pense qu’une fois rentré au Togo, nous allons rencontrer le Secrétaire général, le Point focal pour lui faire le point et la conclusion de cet atelier. Nous allons commencer en même temps un plaidoyer avec la société civile et les organisations paysannes par rapport à l’adoption du document. Parce que cette adoption qui nous ouvrira la voie sur la diffusion du document. Peut-être que d’ici là, l’atelier régional pour le financement des PRP aura lieu ; cela pourra nous ouvrir la voie à passer plus de communications et impliquer plus les médias (journalistes) dans le processus pour que tous les acteurs à tous les niveaux soient vraiment informés surtout les bénéficiaires. L’une des franges importantes que le processus AGIR a ignoré est que dans notre processus, nous avons validé notre document. Et nous avons compris que nous n’avons pas vraiment associé la société civile qu’au niveau où il fallait et surtout les journalistes. C’est maintenant que je me rends compte du grand travail qu’ils ont à faire dans ce processus et donc pour les prochaines activités, nous allons vraiment les impliquer ». (Propos recueillis : A. A.)

Papa Allassane Mbaye, Représentant le Hub Rural au Sénégal

Papa Allassane Mbaye, Représentant le Hub Rural au Sénégal

 

M. Papa Allassane Mbaye, Chargé de communication de Hub Rural (Une organisation qui œuvre pour la facilitation du dialogue rural des politiques agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre)

« Mes attentes ont été atteintes à plusieurs niveaux… »

« Mes attentes ont été atteints à plusieurs niveaux, sur les politiques agricoles et de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, l’information est bien passée. Sur le plan de l’appropriation et sur l’initiative AGIR, on a constaté une bonne imprégnation et appropriation par les participants de cet atelier. Ces participants sont de divers ordres de la société civile, des organisations paysannes, de la presse. Donc le contenu a été satisfaisant et l’engagement des participants fait qu’on est arrivé à un résultat assez satisfaisant ». (Propos recueillis : A. A.)

 


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