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Affaire Azannaï : Point de presse des responsables de l’Union fait la Nation après la marche de contestation.


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Les membres de la coalition l’Union fait la Nation (UN) ont tenu dans l’après-midi de la journée du mercredi 06Mai, un point de presse sur le déroulement de la marche de contestation. Selon Antoine Idji Kolawolé, il s’agit d’une réussite.

PH:DR- L'Honorable Antoine Idji Kolawolé

PH:DR- L’Honorable Antoine Idji Kolawolé

« Je voudrais remercier au nom des organisateurs de cette marche la mobilisation exceptionnelle et la détermination de ceux qui ont marché, de l’ensemble du peuple de Cotonou et du peuple béninois. Je salue en particulier les jeunes pour leur énergie, leur détermination et leur abnégation. Je voudrais en même temps remercier également les forces de sécurité publique pour le comportement républicain et professionnel qu’elles ont eu. Quand les forces de sécurité font bien, il faut le souligner. Nous n’avons pas fait aujourd’hui, une marche pour Candide Azannaï, nous n’avons pas fait une marche contre Yayi Boni. Nous avons fait aujourd’hui une marche pour défendre les libertés. Nous avons fait une marche aujourd’hui contre les prédateurs de nos libertés constitutionnellement garanties. Nous avons marché contre les enlèvements ; nous avons marché contre les faits de prince, contre les décisions arbitraires. Ce n’est pas contre la plainte qu’aurait déposé le Président Yayi Boni ou n’importe quel citoyen. Nous avons marché pour que chacun de nous qui agit conformément à la loi, puisse vivre chez lui en paix et en sécurité. C’est de ça qu’il s’agit.

Désormais à chacune de leur provocation, nous répondrons par une mobilisation populaire toujours plus accrue ; mais toujours dans la légalité. Ils seront responsables de ce qu’il adviendra.

Je voudrais une fois de plus en appeler au gouvernement de Yayi Boni, au FCBE (ndlr : Parti au pouvoir) et à leurs alliés de savoir raisongarder ; parce que nous apprenons ici et maintenant qu’une certaine police est en train d’arrêter les jeunes dans les quartiers de Cotonou. Cette provocation supplémentaire ne sera pas tolérée (…) il faut que le ministre qui a peut-être ordonné ces actions, libère immédiatement ces jeunes et leur permette de retourner chez eux ».

Propos recueillis par la rédaction


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