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11ème Réunion de la Plate-forme des Partenaires du Programme Détaillé du Développement de l’Agriculture en Afrique (PP – PDDAA) : Pour respecter les engagements de Malabo sur le développement de l’Agriculture


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Du 23 au 28 Mars 2015 se déroule à Johannesburg (Afrique du Sud), une réunion internationale sur le développement de l’Agriculture familiale intitulée Plate-forme de Partenariat du Programme Détaillé du Développement de l’Agriculture en Afrique (PP-PDDAA). Organisée par la Commission de l’Union africaine et l’Agence du NEPAD, cette 11ème Plate-forme est axée sur le thème : « La parole suit les gestes : Respecter les engagements de Malabo sur le développement de l’Agriculture pour l’autonomisation des femmes ».

Ph:DR- Dr Ibrahim Assane Mayaki, Directeur exécutif du NEPAD

Ph:DR- Dr Ibrahim Assane Mayaki, Directeur exécutif du NEPAD

Cette 11ème plate-forme de partenariat du PDDAA se déroule dans un contexte de la célébration de l’année de l’autonomisation de la femme et du développement de l’Agriculture familiale issue des déclarations du dernier Sommet de Malabo et de l’Assemblée générale de l’Union africaine (UA) du juillet 2014 à Addis-Abeba (Ethiopie). Cette assemblée  a non seulement établi un ensemble d’objectifs et de réaménagement mais aussi a démontré les principes du PDDAA vers la croissance agricole et la transformation jusqu’en 2025.

Selon Dr Ibrahim Assane Mayaki,  Directeur exécutif du Nepad, cette déclaration est claire et ferme. « Elle nous pousse à un niveau ambitieux, la déclaration de nos dirigeants vers les objectifs spécifiques en termes de résultats et d’impacts. Alors que la déclaration de Maputo en 2003 mettait seulement l’accent sur la nécessité d’orienter les dépenses publiques vers la croissance de production » a-t-il indiqué à l’occasion de son discours d’ouverture.

Un certain nombre de préoccupation ont été énoncées pour répondre aux défis de la réalisation des objectifs de Malabo avec une attention particulière pour les femmes ; notamment, l’éradication de la faim et la réduction de moitié la pauvreté ; la production agricole pour lutter contre les changements climatiques, etc.

La nécessité de faire un saut

Dix ans après l’initiative du PDDAA, on note un record dans ce processus. Le PDDAA est devenu un outil puissant pour le plaidoyer en matière de conseils sur la transformation agricole en Afrique. Le PDDAA a été et demeure encore, un outil efficace pour favoriser la mise en œuvre des priorités définies en commun par les Africains. « C’est une marque reconnue, adoptée par une large gamme de circonscription y compris les partenaires au développement, les agriculteurs, la société civile et le secteur privé » a indiqué M. Mayaki.

La stratégie de mise en œuvre des engagements de Malabo  a permis d’établir une feuille de route qui défini quatre visions ; à savoir : Soutenir les petits agriculteurs en vue de leur transformation en termes modernisés ce qui aura un effet d’entraînement en termes de création de travail pour les jeunes dans le domaine de la sécurité alimentaire et de  l’autonomisation des femmes et de l’esprit d’entreprise dans les campagnes ; Définir sa propre voie à la prospérité fondée sur les principes de préférence régionale et sur la possibilité pour réguler les marchés stratégiques ; Accroître la résilience des moyens de subsistance et des organisations non seulement par le biais de mécanismes d’adaptation mais aussi par la promotion de mesures de réduction des risques et des chocs en particulier pour améliorer le fonctionnement des marchés et la transformation de l’agriculture ; et enfin Renforcer la participation accrue des communautés locales pour ce qui concerne la gestion des ressources naturelles afin d’améliorer l’accès équitable aux possibilités et la répartition équitable de la richesse qui sera créée.

Mettre l’accent sur les politiques économique

Pour relever ces défis, trois facteurs particuliers retiennent l’attention du Directeur exécutif de l’Agence du Nepad : Primo, le renforcement des capacités des institutions africaines qui interviennent dans l’élaboration des politiques économiques du PDDAA. Ceci pour interagir de manière proactive dans les différents secteurs en Afrique et avec les acteurs mondiaux ;  Deuxio, Mettre en exergue les capacités des agriculteurs à la lumière des l’émergence d’un secteur privé fort dans l’agriculture; Tercio, favoriser principalement la voix des acteurs qui seront les acteurs de la transformation et la nécessité de renforcer leur voix dans le changement de règles du jeu et non multiplier conférences et séminaires avec le clients traditionnels du PDDAA.

Aline ASSANKPON


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