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20ème Réunion du Comité d’orientation et de Suivi du Coton (COS-Coton) pour développer la filière en Afrique


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En marge de la 13ème Réunion  de l’ACA à Cotonou, il a été également organisé la 20ème Réunion du Comité d’orientation et de Suivi de la filière Coton en Afrique (COS-Coton) du partenariat entre l’Union européenne et l’Afrique. L’objectif : Elaborer une feuille de route pour développer le coton africain. C’était au cœur d’une grande mobilisation d’Experts européens et africains.

Ph:Dr- Nassirou Arifari Bako, le ministre béninois des Affaires étrangères

Ph:Dr- Nassirou Arifari Bako, le ministre béninois des Affaires étrangères

Il a fallu 10 ans aux Experts du Comité d’orientation et du Suivi du Coton africain pour accoucher d’une feuille de route panafricaine. Il s’agit d’un ensemble de stratégies censées développer le coton africain, source de revenu durable autant que pour les pays que pour les producteurs.

Le coton, fleuron des produits d’exportation  africain subit de pleins fouets les menaces de subventions concurrentes et celles de la dépréciation. Selon le ministre béninois des Affaires étrangères,  Nassirou Arifari Bako, le préjudice ainsi causé aux filières cotonnières africaines est estimé à environ 250 Millions de dollars US par an, soit environ 125 Milliards de Fcfa de pertes annuelles.

Pour sauver le coton africain, un partenariat Union européenne-Afrique a été lancé il y a 10 ans. « Un financement total estimé à près de 570 millions d’euros soit 374 milliards de Fcfa a été alloués aux filières cotonnières africaines à la date d’aujourd’hui, dont 70% provenant de l’Union européenne et de ses Etats membres. Tous ces millions mobilisés sont loin d’avoir tout réglé.

Des défis persistent…

Une  politique commune africaine du coton s'impose donc à l'issue de cette rencontre

Une politique commune africaine du coton s’impose donc à l’issue de cette rencontre

Parlant de défis, cinq sont à soulignés : la productivité ; la commercialisation ; la transformation locale de la fibre du coton ; la valorisation de ses sous-produits ; la protection de l’environnement et la sécurité alimentaire.

A côté de ces défis, des problèmes d’organisation plombent le coton et sa compétitivité. Le cas du Bénin (l’un des pays producteurs du coton en Afrique de l’Ouest) illustre bien ce malaise. Le Bénin a de nombreux défis à relever dans ce secteur. Pour la dernière campagne 2013-2014, le gouvernement béninois a dû recourir à l’aide de l’armée pour ce qui concerne le ramassage et le transport du coton des champs vers les usines d’égrenage hors du pays. Une situation paradoxale qui illustre bien à quel point il importe de réorganiser ce secteur. Il s’agit de définir et de partager les rôles entre l’Etat et le secteur privé dans ce contexte controverse des cours mondiaux.

La feuille de route du coton doit proposer une politique commune de soutien aux industries de transformation, l’enjeu est de créer la plus value et d’éviter le bradage du brut. De même de puissantes stratégiques de marketing à l’international assortie d’une grande force de négociation tarifaire ont été adoptées.

Les décideurs africains semblent avoir compris qu’au politique nationale impuissante, il faut opposer une politique commune africaine du coton.

La rédaction


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