Flash Infos:

Médias : L’Afrique gronde après la nouvelle caricature de Mahomet dans Charlie Hebdo


1 244 Vues

Week-end de protestations dans plusieurs villes africaines, d’Alger à Khartoum, de Bamako à Dakar. Week-end de feu et de sang au Niger. Les manifestations dans les villes de Niamey et Zinder ont fait 10 morts, en plus des églises et des débits de boissons qui ont été attaqués et incendiés pour la plupart.

No comment

No comment

L’Afrique crie sa colère depuis la parution, mercredi 14 janvier, du dernier numéro de Charlie Hebdo. Le journal satirique paraissant en France a fait son grand retour dans les kiosques après l’attaque terroriste du 7 janvier contre son siège. Charlie Hebdo est revenu encore plus fort, avec à sa Une la caricature du Prophète Mahomet, la larme à l’œil, avec une pancarte indiquant « Je suis Charlie ». L’image est accompagnée du titre « Tout est Pardonné ». Ce numéro a été tiré plusieurs fois, pour près de 7 millions d’exemplaires.

L’Afrique a d’abord dit non à cette caricature, par l’interdiction de tous les journaux ayant la nouvelle caricature du Prophète. Ce fut le cas au Sénégal, en Algérie, au Maroc ou encore en Tunisie. Les autorités et la classe politique ont d’abord condamné, puis le peuple a pris le relais pour dire non à ce qui est ressenti comme une insulte à la religion musulmane.

Le Niger a connu un samedi noir, marqué par d’importantes manifestations violentes à Niamey, la capitale, mais aussi dans la ville de Zinder. L’intervention des forces du maintien de l’ordre a permis de rétablir un calme précaire ce dimanche, après quelques mobilisations sporadiques. Il y a eu les prises de parole des politiques et des autorités religieuses musulmanes.

« N’oubliez pas que l’Islam est contre la violence. J’appelle hommes et femmes, garçons et filles, à se calmer. Les actions de destruction ne sont pas cautionnées en Islam », a exhorté le prédicateur Yaou Sonna. Le président de la République, Mohamadou Issoufou, n’a pas manqué d’interroger ses concitoyens : « Ce qui s’est passé chez nous hier à Zinder et aujourd’hui à Niamey nous interpelle. Ces églises qui sont brûlées, pouvons-nous l’accepter ? De quel tort sont coupables les églises et les chrétiens du Niger ? » (Agence Ecofin)


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Revenir en haut de la page