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Société : Visite du Ministre d’Etat chez la famille Michodjehoun : Preuve que le jeune Axel. n’était pas un braqueur


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Ph:DR- François Abiola, Mnistre d'Etat béninois

Ph:DR- François Abiola, Mnistre d’Etat béninois

En attendant les conclusions de l’enquête pour situer les responsabilités sur la tuerie policière du mois dernier  au quartier Tokplégbé, une première justice vient d’être rendue.

François Abiola, ministre d’Etat béninois, s’est rendu au domicile des parents du jeune Axel Michodjehou tué par les éléments de la police dans la nuit du 24 décembre dernier.  Le ministre d’Etat s’y est rendu pour signer le cahier de condoléances ouvert par les parents de la victime.  Un geste qui est peut être traduit comme un symbole de la proximité de cœur du ministre aux parents de la victime. Au-delà, la signature du cahier de condoléance par le plus « illustre » des ministres du gouvernement, selon la présence, est la preuve que le gouvernement comme la plupart des Béninois sait que la police a commis une grosse erreur en abattant gratuitement  un jeune garçon  pris pour hors-la-loi. Cet acte du ministre François Abiola  témoigne à n’en point douter que le gouvernement crédite la thèse que le jeune Axel Michodjehou  n’était pas un braqueur comme le fait croire la police nationale.

Les évènements survenus dans la nuit du 24 décembre dernier quartier Tokplégbé ne sont rien d’autres qu’un assassinat dont la police est l’auteur. Et de  fort belle manière, le ministre d’Etat, François Abiola, vient de le reconnaitre implicitement par son geste de  solidarité.

Maintenant, il est à souhaiter que  le jeune Floriano abandonné au CNHU et actuellement récupéré par l’hôpital d’instruction des armés du Camp Ghezo bénéficie des soins nécessaires pour que la lumière soit faite dans ce dossier.  L’Etat doit  prendre en charge  les soins de ce jeune qui se chiffrent à des millions. Les charges de ses soins  qui pèsent exclusivement sur les parents de la victime.

Au moins, les parents de  Axel Michodjehou seront réconfortés à l’idée que leur cause est juste et noble, et que leur fils, froidement abattu par la police, n’était pas un braqueur.

Euloge ZOHOUNGBOGBO


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